Il y a un balancier vers la droite : Hollande avait su séduire en nombre des électeurs de Bayrou en 2007. Mélenchon avait attiré une partie du vote Royal.
Ce qui se passe est assez clair : certains électeurs de Hollande retournent vers Bayrou. Les déçus de Bayrou (ceux qui sont traditionnellement de droite) sont allés chez Sarkozy. Le Pen engrange chez des déçus du sarkozysme.
Mélenchon a une marge de progression parmi les sympathisants PS (hors exception et c’était le cas en 2012, le PS ne fait jamais plus de 25% des voix).
Le salut électoral de Mélenchon viendra peut-être d’une bêtise politique d’Hollande : nommer Bayrou premier ministre...et également d’une scission au sein du PS qu’elle en soit la cause ou la conséquence de la nomination.