@ Musima,
A quelque chose malheur est bon.
L’intérêt du MOOC sera de mettre les enseignants en concurrence.
Les étudiants vont pouvoir les évaluer, ils vont pouvoir les choisir au lieu de les subir de la maternelle au master.
Après tant d’années à user les bancs d’université je peux dire que je n’ai connu qu’une poignée d’enseignants mémorables qui justifiaient que je sois présent dans l’auditoire.
Quand j’ai fait ma maîtrise de psycho, je ne suis allé qu’aux cours passionnants (cf. François Foulatier) ou à présence obligatoire, tout le reste je l’ai pris dans les notes de cours d’une amie, fille très sérieuse à tendance obsessionnelle (comme moi) qui mettait tout bien au propre.
J’ai ainsi pui suivre avec succès d’autres enseignements en parallèle (Informatique, philo).
Bref, le MOOC j’en vois les bons côtés.
Maintenant, je concède qu’il doit y avoir bien des dangers, le pire étant une soupe vidéo obligatoire et formatée par une élite bien pensante et dogmatique.
Mais tant qu’on en est pas là, je trouverais jouissive l’idée de pouvoir se dispenser de cours ennuyeux grâce au fait d’avoir le choix d’un grand nombre de cours substituables les uns aux autres.
Bien entendu, cela laisse entier le problème de l’évaluation.