Mais nous sommes intervenus !
A la manière d’un rat qui vient sucer les plaies d’un chien blessé, en finançant une armée de voyous chargés des basses besognes, et avec une hypocrisie sans nom.
Tout le monde sait maintenant que le Qatar, l’Arabie saoudite, mais aussi bien sûr l’Europe, les USA et particulièrement Israël sont derrière ce coup foireux.
L’échec patent de cette coalition grotesque et obscène est d’autant plus ridicule : le peuple Syrien, derrière son chef, tient bon contre le reste du monde.
La Syrie ne cède même pas aux provocations d’Israël (3 raids de l’aviation israélienne sur la Syrie), qui n’attendait pourtant qu’une réplique pour lancer sur le régime ses hordes de média aux ordres, et de balancer ses missiles : plus fine mouche, elle ne réplique pas, mais en appelle à l’ONU pour constater cet acte de guerre caractérisé (les avions Israéliens ont survolé le palais présidentiel), mais l’ONU, qui a choisi son camp de longue date, ne dénonce même pas l’agresseur.
Il reste l’intoxication médiatique pour tenter de colmater la blessure d’amour-propre occidental, et France Inter n’y déroge pas, avec son fer de lance sioniste Bernard Guetta ce matin à 8h16, qui décidément ne surprend jamais :
Quand les Syriens en auront marre de Bachar, ce sont eux qui le foutront dehors : ils en ont les moyens. Si ça tient, c’est qu’ils l’aiment, comme les Libyens aimaient Khadafi, et cela même si ça nous dérange.
La Syrie est le dernier verrou avant l’attaque d’Israél sur l’Iran, et il faut que ça tienne : comprenez-vous ça, jeune écervelée ?