Pour en revenir aux concepts plutôt qu’aux noms d’oiseau. C’est
une technique de manipulation très employée par l’extrême-droite en général :
se prétendre patriote en adoptant une ligne éditoriale anti-Républicaine ;
la France n’est ni le château des Le Pen®ni la fille aînée de l’Eglise, c’est une République révolutionnaire, égalitaire
et fraternelle (comme dans « Liberté-Egalité-Fraternité ») ;
du moins est-ce son idéal patient, subtil, oserai-je dire délicat. Aux antipodes,
l’extrême-droite se réclame de la liberté de penser contre l’égalité
et la fraternité. Liberté de nier et de gaver
les ondes comme les cerveaux de prêt-à-penser anti-Républicain. De
travestir les mots, de se vautrer dans les plaies, bref liberté de dogmatiser
et de conspirer contre l’égalité et la fraternité. Il en résulte des copinages
douteux, que ce soit aujourd’hui dans l’affaire Cahuzac ou du côté du Danube
brun, comme n’importe quand dans l’histoire du parti.