Pourriez-vous indiquer d’où « sortent » ces 75% évoqués dans l’article ?
Si la meilleure des thérapie reste la prévention (il est estimé, selon des études de l’INSERM reprises par l’INCA, que plus de 40% des cancers sont d’origine environnementale, ce qui inclut d’une façon large les comportements à risque - consommation excessive de tabac, d’alcool, de stupéfiants... mais aussi évidemment les pesticides etc), on ne peut pas rejeter en bloc toutes les thérapies.
La chimiothérapie a pu faire ses preuves sur certains cancers (parfois, avec une trop forte toxicité). Mais il est également vrai que, sur certains cancers, elle est inefficace voire nuisible.
Certaines voies thérapeutiques demeurent peu explorées en France (l’immunothérapie), et l’on peut se questionner, en effet, sur les raisons de se désintérêt, ou encore « à qui cela profite-t-il ». Les traitements individualisés n’ont que peu d’intérêt pour les firmes pharmaceutiques...
Tout comme il est vrai que les médecines complémentaires ont un rôle à jouer, même si elles ne sont pas là pour remplacer des traitements conventionnels.
Il faut donc faire preuve de subtilité. Je rappelle enfin que le cancer touche aussi beaucoup d’enfants, et qu’il convient donc de ne pas employer le terme « acharnement thérapeutique » à tors et à travers.