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Bulgroz 2 juillet 2013 14:31

C’est après la décision de la Cour de cassation que les liquidateurs ont, pour la première fois, demandé une indemnisation, non pas sur la base du prix de revente d’Adidas mais sur la base de sa valeur en bourse.

"ADIDAS a été introduite en bourse en 1995 avec une valorisation au prix de 11 milliards de francs en 1995, ce qui porte à la somme de 8 milliards 580 millions les 78 % du capital autrefois possédés par le Groupe TAPIE." (Cour d’Appel).

Pour se convaincre voir le chapitre B - Le manquement à l’obligation de loyauté par les sociétés mandataires, cause massive et suffisante des préjudices invoqués au profit des personnes du groupe T.... de la Cour de Cassation.

"Ainsi appréhendées par les juges d’appel au plan strictement causal, ces fautes ayant pour conséquences des gains manqués pour les victimes trouvent concrètement leur source dans la note du 17 novembre1992 et les conventions, négociations ou actes simultanés, subséquents ou successifs de mise en oeuvre par les mandataires de la stratégie approuvée (Mémorandum, lettres d’engagement et de mandat de vendre, cession intérimaires, constitution d’un actionnariat de transition, prêts à recours limités, etc...) en vue d’aboutir à la cession industrielle d’Adidas dans des conditions et des modalités préjudiciables aux personnes du groupe T.... 

et les conclusions :

Cette situation, exclusive de tout aléa, a privé le groupe T... d’une certitude de gain dans la conclusion de la reprise finale d’Adidas par M. L...-D.... Les causes des préjudices subis résultent du comportement intentionnellement fautif du groupe Crédit lyonnais."


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