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Initiative Citoyenne Initiative Citoyenne 8 août 2013 22:53

Pour répondre à Marvinbear : la vaccination était très loin d’être généralisée ou fréquente avant 1983 contre la rougeole.

Le graphe concerne en effet la mortalité et le nombre d’infections, tout à fait, nous sommes d’accord là-dessus. Mais ce que vous oubliez de souligner est que c’est la mortalité le paramètre le plus important, quand la mortalité baisse, statistiquement parlant, la gravité de la maladie baisse généralement en proportion aussi. Donner l’illusion qu’en vaccinant tous azimuts on réduira « les complications » à zéro est une vue de l’esprit puisque, ce cas et bien d’autres le montrent, on ne peut pas éthiquement mettre les complications du vaccin sous le tapis. Pour les enfants touchés, ceux qui font par exemple une encéphalite, cela leur est complètement égal que l’encéphalite ait été causée par la rougeole ou le vaccin, c’est le résultat qu’eux et leurs parents vivent dans la douleur. En vaccinant, on a réduit la fréquence de circulation du virus, mais la question (que vous éludez évidemment totalement) c’est surtout A QUEL PRIX ? Et la forcément, pour que vous puissiez maintenir que le vaccin est ce qu’il y a de mieux, il est incontournable que vous niiez ou minimisiez l’ampleur des risques. Réduire la fréquence de l’infection juste « pour ne pas être malade » est une attitude simpliste et immature compte tenu que le vaccin peut lui-même rendre malade ! Ce qui compte, c’est de rappeler que la vaste majorité des infections rougeoleuses des enfants des pays industrialisés sont bénignes (un rappel qui déplaît à l’establishment car il fait alors ressentir aux gens le vaccin comme moins incontournable). Traverser la rue est un risque, tout est un risque. Eliminer toutes les maladies est une utopie dangereuse qui ne peut qu’amener d’autres maladies encore plus graves et « le retour de bâton » épidémiologique, comme on le voit notamment avec la rougeole, les oreillons, la coqueluche, etc, c’est à dire le déplacement de l’âge de survenue de la maladie naturelle vers des âges où les complications sont proportionnellement plus graves encore !

Dans l’introduction du livre du si décrié Wakefield, le Dr Fletcher, ancien officiel britannique de l’agence des médicaments reconnaît lui-même que si ça avait tenu à lui, il n’aurait pas octroyé une AMM au vaccin ROR sur base des études cliniques soumises par les fabricants parce que celles-ci portaient sur un nombre beaucoup trop faible de sujets et qu’ils étaient suivi sur un laps de temps beaucoup trop court. Voilà qui devrait faire réfléchir les plus obstinés. Et pour les autres, tant pis à la fin !


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