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Jonas 22 novembre 2013 13:39

 Les Arabo-musulmans parlent beaucoup des Palestiniens ,mais leur coeur comme leurs poches sont fermés.

Aujourd’hui les Palestiniens réfugiés en Egypte ( Pays arabe et musulman)


« Comme ces deux petites jumelles de 14 mois rencontrées avec leur famille dans un poste de police d’Alexandrie,ils sont des centaines de Palestiniens survivant sans statut en Egypte après avoir fui la guerre civile en Syrie.

Des deux millions de personnes jetées sur les routes de l’exil par le conflit, le sort des Palestiniens de Syrie est sans doute le plus sombre : parce qu’ils n’ont pas la nationalité syrienne ( Je rappelle qu’un arabo-musulman dans un pays non arabo-musulman peut être naturalisé plus facilement que partout ailleurs dans les 57 pays arabo-musulmans ndlr) ils n’ont pas accès au statut de réfugiés et aux PROTECTIONS qui l’accompagnent.

 Les Nations unies disent que le gouvernement provisoire a REFUSE d’autoriser leur inscription comme réfugiés . Résultat , les Palestiniens de Syrie sont détenus dans des postes de police, avec nulle part où aller.

La famille des deux petites jumelles a quitté la Syrie après qu’un obus à manqué détruire la maison. Arrivée en Egypte, elle a été privée de statut de réfugiée. Pas le DROIT DE TRAVAILLER , PAS D’ALLOCATIONS ( Vive la Oumma ndlr)


Après cinq mois, la famille a tenté de traverser la Méditerranée direction l’ITALIE. Mais le 17 septembre , raconte la mère,l’embarcation sur laquelle la famille avait trouvé place a été interceptée en mer par la marine égyptienne. La mère raconte que des coups de feu ont été tirés, qu’au moins un passager a été touché. <<Les enfants étaient traumatisés , dit-elle. Les bailles pleuvaient . Il y avait des cris , du sang .>> Retour en Egypte.

S’ils avaient eu la nationalité syrienne , souligne ,Human Rights Watch, ils auraient été autorisés à quitter l’Egypte pour rejoindre un des camps de réfugiés établis dans d’autres pays voisins de la région. Mais parce qu’ils sont PALESTINIENS , ils n’ont qu’une alternative : rester dans un poste de police ou retourner en Syrie.

En Turquie ou en Jordanie, ils sont interdits de séjour ; au Liban ,leur séjour ne peut excéder les 48 heures. ( Vive la solidarité arabe-musulmane ndlr)

<< L’aspect le plus angoissant, c’est que ces gens se retrouvent en prison après avoir tenté la chose la plus désespérée qui soit : monter sur un de ces bateaux de la mort >> souligne Tamara Alrifai ,de Human Rights Watch.

Une ONG leur propose un repas par jour. Nombre d’entre eux passent leurs journées à prier. Dans les pièces du commissariat d’Alexandrie où ils survivent. , on entend les pleurs des enfants ; Aucun n’accepte de donner son identité de peur de représailles policières. Il y a peu , pourtant, l’Egypte avait ouvert ses bras aux réfugiés fuyant la guerre civile en Syrie. Mais la situation a changé après l’éviction par l’armée du président Mohammad Morsi. Les Syriens désormais accusés de soutenir les Frères musulmans dont est issu le président déchu.

Sur les 300 000 qui auraient fui la Syrie pour l’Egypte, 5 000 à 6 000 d’entre eux seraient des Palestiniens, originaires pour la plupart de Yarmouk, un camp de réfugiés palestiniens créé à Damas en 1957 et que l’aviation syrienne a quasiment rayé de la carte cette année ( 2013 ndlr) L’immense majorité d’entre eux n’a jamais mis les pieds en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza. 

Certains ont réussi à échapper à la police égyptienne, mais vivent dans la clandestinité , redoutant d’être contrôlés, comme Wessim, 37 ans , qui vit avec sa famille dans un appartement surpeuplé à Alexandrie et paie son loyer en travaillant gratuitement dans une échoppe tenue par un proche.

 » Le gouvernement égyptien considère que les Palestiniens ne relèvent pas du mandat du HCR ( Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés ). Le HCRE est par conséquent dans l’incapacité de leur fournir une assistance ou de les défendre« , indique Teddy Leposky, porte-parole de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés au Caire.

Les autorités égyptiennes justifient leur placement en détention en expliquant qu’ils sont en infraction avec les règles régissant l’immigration.

Aux ministère des Affaires étrangères. Badr Abdelatti reconnaît que DETENIR INDEFINIMENT DES ENFANTS DANS DES POSTES DE POLICE n’est pas une bonne solution. Mais ajoute le porte-parole, le gouvernement n’a pas les moyens d’ouvrir des centres d’accueil. 

( Sources : l’Orient - Le Jour du 22 novembre 2013.

Mais que font les Pays Arabes riches à milliards de dollars pour leurs  » Frères« palestiniens ? Rien. Ils se contentent de construire des mosquées, d’aider le terrorisme et d’occuper les Forums internationaux de discours en versant des larmes de crocodiles sur leurs » Frères Palestiniens".



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