C’est désormais la viande qui, pour moult raisons et notamment de finitude des ressources et du dessèchement de la planète, devrait
être en option alimentaire. Mais le système préfère vous intoxiquer, il y
gagne. Les végéta*iens vivent en moyenne 10 ans de plus que les omnivores,
comme les non-fumeurs pour les fumeurs. Nous entrons en transition alimentaire
car il ne semble guère possible d’afficher encore
plus longtemps et davantage que les 60 milliards de cadavres d’animaux aux
dépends desquels nous vivons annuellement, soit 234.624.000 tonnes de chair,
d’entrailles et d’os, que les 1090 animaux tués chaque par seconde dans le
monde, lesquels requièrent deux-tiers des terres agricoles pour leur
alimentation. Cette débauche cruelle et exorbitante, propre d’une véritable
décadence alimentaire, implique les incommensurables et irréversibles dégâts collatéraux
planétaires que les spécialistes et les médias ne font qu’énoncer, sur le mode
ronronnant des prêches dans un désert. D’ici à 2050,
la consommation mondiale de viande va doubler. Jusqu’à quel point pourra-t-on
développer l’élevage intensif, si exigeant en céréales, en eau et en énergie, grand
vecteur de gaz à effet de serre et toujours sans le moindre égard pour la
souffrance d’animaux considérés comme de la viande sur pattes ? Pour l’instant, continuez à creusez votre
trou et celui de la Sécu. Nous sommes ce que nous mangeons.