Haussmann a décidé de la largeur de ses avenues en fonction du nombre de canons que l’on pouvait y aligner, afin de mater les émeutes révolutionnaires.
Ainsi conçoit on la sécurité en France : protéger les institutions du peuple.
Ce dont on a besoin dans les banlieues, c’est d’un tissus associatif dense, sur le terrain. Qui l’occupe. Qui l’anime. Qui l’éveille. Qui le désenclave dans la tête et qui l’aère.
A la place, on augmente le nombre de policiers, qui commencent à se lasser de jouer les SWATS à l’américaine.
Pas de mystère. A la place on assèche les pompiers pour créer des feux que l’on prétend être le seul à pouvoir éteindre.
Laisser les banlieues seules, c’est les laisser à d’autres, plus mal intentionnés.
Ailleurs, on laisse les populations dans la plus grande misère et les seules mains tendues s’appellent Hezbollah et Hamas. Avec les résultats que l’on sait, et pour le plus grand bonheur des faucons.