@ davideo
Pourquoi ne vont-ils pas s’installer au Val Fourré ou à la Grande Borne. Au niveau de l’engagement « citoyen » ça aurait de la gueule. Et ça « revitaliserait » le quartier. Le boom immobilier des années 80 a fait voler en éclat ces beaux principes. Tous ceux qui habitaient alors des appartements populaires dans le XII, le XIX ou le XX les ont revendu au triple du prix où ils les avaient achetés quelques années auparavant, pour s’installer près des Halles et plus tard dans le Marais. Mouvement traditionnel de spéculation qui aurait pu intéresser Courteline...
Mais qu’ils aillent donc en banlieue...
Vous dites à B. Dugué : « travailler sur le MANQUE ». Le quartier Antigone à Montpellier a-t-il été construit sur un manque quelconque ? Non. Il est né de la volonté d’un maire et du savoir faire d’un architecte : Ricardo Boffil. Non loin de là, Jean Nouvel à construit Némausus à Nîmes, en cherchant à répondre à des tas de manques (il est allé jusqu’à prévoir des emplacements pour les vélos sur les balcons...). Résultat : un fiasco... Il est d’ailleurs significatif que peu d’expérience d’urbanisme de banlieue soient revendiquées en tant que telles par les populations concernées. S’il y avait tant de réussites que ça, ça finirait par se savoir.
Patrick Adam