Cette article met en évidence que les jeunes et les moins jeunes sont en compétition pour satisfaire les besoins d’estime, de reconnaissance et d’appartenance. Ils cherchent à se démarquer et à exister « toujours plus » au détriment des autres. Ils disent moi, moi, moi, etc.
Est-ce que ce besoin d’estime ou d’égo est un problème ? Est-ce que cette compétition pour satisfaire le besoin d’estime est nouvelle ?
Comme la fait remarquer Thorstein Veblen dans l’essai
« Théorie de la classe de loisir », le besoin d’estime de soi existe
depuis la nuit des temps. Les moyens utilisés pour le satisfaire varient selon
les époques : « Être » le meilleur chasseur, le meilleur
guerrier, le combattant le plus courageux ou
« Avoir » le plus d’argent, la plus belle voiture, etc, fait
partie de la nature humaine.
Le marketing a transformé le besoin d’estime en objet
marchand. J’affirme ma réussite, mon appartenance sociale, mon statut, mon
groupe d’appartenance par l’intermédiaire de la consommation ostentatoire.
J’achète une BMW pour affirmer mon appartenance social, ma réussite et l’estime que j’ai
de moi et me démarquer des autres.
Ce qui pose problème, ce n’est pas le besoin d’estime ou l’ego
disproportionné de l’individu, mais les moyens qu’il utilise pour le satisfaire. Au lieu de déplorer cette situation, il apparaît plus
pertinent de lui proposer des moyens de satisfaire ces besoins autrement.
Par exemple, donner à chacun la possibilité de satisfaire le besoin d’estime de soi et de se réaliser en pratiquant une activité artistique, intellectuelle, manuelle, sportive, militante, etc. Seulement, pour pratiquer ces activités au quotidien et pour construire notre identité social autour de ces activités, nous avons besoin de temps libre qualitatif.
Comme la norme de la semaine de travail est de 5 jours par semaine, nous sommes plus ou moins contraint de satisfaire ces besoins par l’intermédiaire de l’activité professionnelle et de la consommation.
Par conséquent, afin de permettre aux jeunes et moins jeunes de satisfaire leurs besoins d’estime autrement que par la consommation ostentatoire, il apparaît pertinent d’utiliser les gains de productivité pour réduire le temps de travail à 3 ou 2 jours par semaine.
En réduisant le temps de travail, non seulement, nous permettrons aux jeunes et aux moins jeunes de satisfaire autrement leurs besoins d’estime, mais en plus, nous en finirons définitivement avec le fléau social qu’est le chômage.
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