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eric 24 janvier 2014 10:40

Beaucoup de contre sens. La société ukrainienne est certes très traditionnelle par rapport a l’occident, au moins en apparence, mais comme la Russie, elle connait un fort biais féministe. Emmanuel Todd, entre autre, le montre bien dans ses ouvrages. On le voit au quotidien. Dans les formes, on pourrait se croire dans la première moitie du 20 eme siècle chez nous (mecs les pieds sous la table, filles qui ne payent jamais au restau. ). C’est lie a 70 ans de socialisme. Cette idéologie est avant tout conservatrice et immobiliste. Mais en pratique, on en est presque au matriarcat. Plus que de longues démonstrations, il y a un film des années 50-60 sur le harcèlement sexuel d’un employé masculin au travail par sa chef (cela doit appeler Amour et colombe). A bien des égards et sur le fond, les femmes slaves sont plus émancipées que leurs homologues françaises. Leurs sociétés sont plus égalitaires. C’est a la fois le fait d’une anthropologie différente, mais aussi du socialisme, qui, pour le coup, s’est toujours voulu émancipateur des femmes.
Du coup, l’omniprésence de la prostitution est liée a toute sorte de facteurs. D’abord économique bien sur. Mais aussi l’héritage de la grande féministe léniniste pour laquelle faire l’amour doit être aussi simple que boire un verre d’eau et qui avait entreprit la construction de cahutes dans les rues pour que les gens puissent satisfaire leur besoin sexuels dans la rue au hasard des rencontres.
Autre contre sens, la pudeur. Je ne reviendrai pas sur la filmographie de certaines militantes Femen, du genre « fist,avec trois noirs et un chien », que l’on retrouve facilement sur l’internet russe. Mais la pudeur n’est pas la même a nouveau que chez nous. A quoi reconnait-on les français dans les bains public ? Se sont les seuls a porter des sous vêtements...
Les actions des Femen sont toujours empreintes de violence, d’agressivité. En cela, elles sont bien les filles de leur pays. 70 ans de socialisme ont fait de l’ex URSS des zones brutales.
Une des raison de leur fuite en France, en dehors des « persecutions administratives » est sans doute que les locaux leur répondaient sur le même registre.
La société française, relativement policée ne sait pas très bien comment réagir face a ces violences un peu désordonnées et exotiques. Cela viendra. Ce n’est pas une bonne chose.
L’autre jour, dans le métro parisien, une copine a assiste a une tentative de detroussage par des gamins tziganes. manque de bol, ils sont tombes sur des compatriotes... ( roumains, bulgare, elle ne sait pas). ceux-ci ont réagit comme au pays et ont récupérés leurs portefeuille a la hussarde.
Tot ou tard, les femen croiseront d’autres femmes slaves dans une manif....

Qui n’a pas vu la ratonnade de la tentative de gay pride a moscou par des grands meres armees d’icones n’a rien vu...
Sans parler de la fois ou en Crimée, le cinéma en plein air s’est trompe de bobine et a projeté un porno alors qu’était prévu un programme pour enfants...Bon, ils s’en sont sorti vivant....
On comprend bien la fascination a gauche pour ces méthodes. Tous ces gens qui rêvent de la révolution derrière leur écrans d’ordinateur en espérant que leurs appels symbolique a la violence seront entendus....
On suppose qu’on est pas prêt de voir Chalot a poil a Notre dame de Paris...

Au moment ou on constate les risques qu’il y a a avoir importe les antagonisme israelo arabes sous nos latitudes, il est un peu irresponsable de se réjouir de voir débarquer les conflits internes aux sociétés ex soviétiques.


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