"
La société indienne est traditionnellement divisée en quatre grandes classes sanctionnées par la religion hindoue. Ces varnas (« couleurs » ou castes socio-religieuses, basées sur le métier et le rapport que l’on a au rituel védique et non sur la naissance) sont, par ordre de prestige décroissant :
- les brâhmanes (brāhmaṇa, ब्राह्मण, lié au sacré) : prêtres, enseignants, lettrés ;
- les kshatriyas (kṣatriya, क्षत्रिय, qui a le pouvoir temporel, aussi - râjanya) : roi, princes, et guerriers ;
- les vaisyas (vaiśya, वैश्य, lié au clan, aussi - ârya) : artisans, commerçants, agriculteurs et bergers ;
- les sudras (śūdra, शूद्र, serviteur) : serviteurs.
Il n’y a pas de cinquième classe[5] : le concept d’« intouchabilité » n’est pas sanctionné par la religion hindoue, car aucun ouvrage sacré hindou n’en fait mention (certaines allusions trouvées dans les textes sont des extrapolations tardives)[6].
Une grande partie de la population est exclue des quatre varnas et se trouve reléguée aux tâches dégradantes[7] ou très mal rémunérées ou tout simplement considérées comme impures d’un point de vue religieux : vidangeur, mendiant, boucher, pêcheur, chasseur, gardien de cimetière, sage-femme, etc. Cette population forme une « non-caste » ignorée des hindous de caste, et qui se divise elle-même en castes (ou jati), héréditaires, correspondant aux différents métiers, et au nombre de 4 600 environ. Jati
signifie « naissances » : la caste détermine le métier que l’on fera
tout au long de sa vie, ainsi que les règles que l’on devra suivre. Les
individus constituant ces jati sont considérés par les varnas
comme littéralement intouchables : « que l’on ne peut et ne doit
toucher ». Ils sont par conséquent sujets à de nombreuses
discriminations : contact interdit avec l’eau (et donc les puits) et la
nourriture des autres castes, restrictions à la liberté de se déplacer
et au droit à la propriété, etc.[7]
-> le végétarysme rend malade de la tête ( comme hitler )
!-))