Je le remet, parce que je pense que cela mérite d’être diffuse : enfin, la faculté et les sciences nous donnent des éléments de compréhension de cette idéologie, fondes sur une vraie théorie et une base scientifique.
Citation extraite d’un entretien de Boris Cyrulnik, neurospychiatre et éthologue :
"Les partisans de la théorie du
genre considèrent qu’on éduque distinctement les filles des garçons pour
perpétuer la domination masculine. Les croyez-vous ?
Je ne crois pas du tout à la
suprématie des garçons, bien au contraire. Vers 17 mois, les filles
disposent de cinquante mots, de règles de grammaire et d’un début de
double ré-articulation, par exemple être capable de dire
« ré-embarquons », au lieu de « on va encore une fois dans cette barque ».
Avec quatre phonèmes, les filles expriment un discours. Les garçons obtiennent cette performance six mois plus tard !
75 % des garçons commettent de petites transgressions (chiper un
biscuit, pincer un bras, etc.), contre 25 % des filles. Alors ces
filles, plus dociles, parlant aisément, sont bien mieux entourées. Il
est plus aisé d’élever une fille qu’un garçon. D’ailleurs, en
consultation de pédopsychiatrie, il n’y a que des petits garçons, dont
le développement est bien plus difficile. Certains scientifiques expliquent ce décalage par la biologie.
La combinaison de chromosomes XX serait plus stable, parce qu’une
altération sur un X pourra être compensée par l’autre X. La combinaison
XY serait, elle, en difficulté évolutive. Ajoutons à cela le rôle majeur
de la testostérone, l’hormone de la hardiesse et du mouvement, et non
de l’agressivité, comme on le croit souvent. À l’école, les
garçons ont envie de grimper aux murs, ils bougent, ils souffrent d’être
immobilisés. Or notre société ne valorise plus la force et le courage
physique, mais l’excellence des résultats scolaires. Elle valorise la docilité des filles.
Pourquoi n’avoir rien dit dans cette querelle autour de la théorie du genre ?
Je pense que le « genre » est une idéologie. Cette haine de la différence est celle des pervers, qui ne la supportent pas. Freud disait que le pervers est celui qu’indisposait l’absence de pénis chez sa mère. On y est."