J’espère que vous n’êtes pas sérieux de penser à la planche à billets ! Pour revenir à un post au dessus, l’économie n’est pas un jeu à somme nule. Quand quelqu’un gagne quelque chose, un autre n’en perd pas forcément. Je dirais même que le principe de l’échange volontaire est que chaque partie y est gagnante sinon qui accepterait un tel accord ? Sinon penser que l’Etat peut mieux faire que l’UE en imprimant des billets, c’est tellement naïf... Parler sans rien savoir est devenu la norme.Tout monopole d’émission de la monnaie qui ne base sur aucune valeur tangible par banque centrale ou nationale est néfaste. L’explication vous paraîtra grossière alors voici quelque paroles qui en disent bien plus...
"Vous ne pouvez raisonnablement penser que si la quantité de blé, de
draps, de navires, de chapeaux, de souliers reste la même, la part de
chacun puisse être plus grande, parce que nous nous présenterons tous
sur le marché avec une plus grande quantité de francs métalliques ou
fictifs" (Frédéric Bastiat, Maudit argent)
- Quelqu’un m’a demandé "Si nous sortons du système de la Réserve
fédérale, avec quoi le remplaceriez-vous ?« et j’ai répondu »Quand vous
sortez d’un cancer, avec quoi le remplacez-vous ?" Thomas Sowell
- Appliquez le système soviétique à l’industrie bancaire, et vous obtenez la Fed. Ron Paul
- Je crois que la FED est un échec d’un bout à l’autre. Je crois qu’elle utilise une
méthodologie erronée, je crois que sa justification, d’assurer la
stabilité des prix et de l’économie, a toujours été un échec. Je le
répète, les prix depuis le début de l’existence de la Fed ont augmenté
de 2241 % et il y a eu 18 récessions au cours de la même période.
Personne ne semble se soucier ici de l’or auquel sont supposés être
adossés les certificats d’or dans son bilan. L’empereur est nu. Robert Wenzel
- « Toutes les banques centrales servent uniquement à piller la population au profit de cartels d’intérêts politiquement organisés. »
Guido Hülsmann
- La banque centrale joue un rôle clé entre l’État
et les banques commerciales : c’est son existence qui permet une
croissance ininterrompue de la dette publique. »
Gabriel Gimenez-Roche
-
« Nous n’avons pas besoin de banque centrale,
puisque nous n’avons pas besoin de création monétaire. Dans toute
l’histoire de l’humanité, nous n’avons pas eu de banque centrale,
jusqu’à une époque récente. Il n’y a jamais eu autant d’instabilité, de
crises monétaires et d’inflation, depuis que les banques centrales
existent. »
—Pascal Salin
- Qu’est-ce que le scandale de Panama au regard de l’énorme « racket » permis par l’inflation ? Presque une goutte d’eau dans la mer. Maurice Allais
- La première panacée d’une nation mal gouvernée est l’inflation
monétaire ; la seconde, c’est la guerre. Toutes deux apportent une
prospérité temporaire ; toutes deux apportent une ruine permanente. Mais
toutes deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques.
(Ernest Hemingway, Notes sur la prochaine guerre, 1935)
- Recourir à l’inflation pour surmonter des difficultés passagères équivaut à brûler ses meubles pour se chauffer. Ludwig Von Mises
- L’inflation est la voie vers le chômage. Friedrich Hayek, Nouveaux Essais de philosophie, de science politique et d’économie)
- L’État est fondamentalement inflationniste : c’est parce que l’inflation
est un moyen à la fois puissant et subtil de s’approprier les
ressources de la population. Elle est d’autant plus dangereuse qu’elle
est moins douloureuse que l’impôt. Murray Rothbard
- La meilleure façon de détruire le système capitaliste est de s’attaquer à
sa monnaie. Par des procédés constants d’inflation, les gouvernements
peuvent confisquer d’une façon secrète et inaperçue une part notable de
la richesse de leurs nationaux. Par cette méthode, ils ne font pas que
confisquer : ils confisquent arbitrairement et tandis que le système
appauvrit beaucoup de gens, en fait il en enrichit quelques-uns. La
méthode se poursuivant, la valeur réelle de la monnaie variant de mois
en mois, les rapports constants de débiteurs à créanciers, qui
constituent le premier fondement du capitalisme, sont troublés au point
de perdre toute signification. Et les procédés d’enrichissement
deviennent un jeu de hasard, une loterie. Il n’y a pas de moyen plus
subtil et plus sûr de bouleverser la base actuelle de la société que de
corrompre la circulation monétaire. Le procédé range toutes les forces
cachées des lois économiques du côté de la destruction, et cela d’une
façon que pas un homme sur un million ne peut prévoir. J.M.Keynes, La Réforme monétaire, 1923)