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ommençons par présenter cette théorie en la résumant par quelques définitions qui peuvent se recouper :

• La perpétuation de la domination masculine et du pouvoir hétérosexuel n’est possible qu’à travers le tabou de l’inceste, qui présume lui-même le tabou de l’homosexualité (Butler).
• On nait mâle ou femelle, mais l’on peut indépendamment de cette évidence être homme ou femme, ce qui revient à nier les différences sexuées biologiques.
• Pour éviter que les filles et les garçons ne constatent qu’ils sont différents, au nom de l’égalité, la société (écoles et crèches) se doit de les conditionner pour qu’ils se croient indifférenciés et leur permettre de choisir le genre auquel ils appartiennent, la biologie se contentant de leur donner un sexe.
• L’identité naturelle sexuée doit être remodelée pour s’affranchir de la part non choisie de l’existence.
• L’homme et la femme n’ont pas de dynamisme naturel qui les pousserait l’un vers l’autre, seuls les conditionnements sociaux rendraient compte de cette soi-disant inclination à la complémentarité naturelle.

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* Oui c’est bien mais alors attaquez la théorie du genre uniquement pour ce qui concerne tout ce ci.

Déjà je vois mal le rapport entre le tabou de l’inceste et le pouvoir masculin.
Par contre entre le tabou de l’homosexualité, et la domination patriarcale (masculine et hétéro) oui, puisque ce tabou là , basé sur l’intolérance de ce qui est différent vient des cultures patriarcales qui sont basées sur la domination masculine.
Bref déjà la première définition repose sur des amalgames, ça commence mal.
Au final ceci n’a que peu de rapport avec ce qui concerne le genre.

* On nait mâle ou femelle, et parfois entre les deux, et certains évoluent vers un genre différent de leur sexe morphologique.
Ce n’est pas la théorie du genre, c’est une réalité scientifique, puisqu’il y a les homos et les trans pour le prouver.
Ce n’est pas nier les différences sexuelles biologiques, mais reconnaitre que c’est plus compliqué que ça, et que le développement du cerveau n’est pas automatiquement lié au sexe biologique chez tous les individus.

Nier ceci c’est nier des évidences en fait :
soit la relation est systématique est alors il ne devrait pas y avoir d’homos ou de trans dans toutes les générations indépendamment de la culture. Hors ceci est faux.
Soit la relation n’est pas systématique et donc on peut observer des homos ou des trans dans les différentes générations de toutes les cultures.
Vu que c’’est cette situation qui décrit la réalité, la conclusion est simple.
C’est donc une attitude dogmatique que de vouloir nier que pour certains il n’y a pas de lien entre leur sexe biologique et leur identité de genre.

Et c’est là que se relève la malhonnêteté des contempteurs due la théorie du genre, c’est bien de dire que parce qu’on reconnait la souplesse du lein entre sexe biologique et identité sexuelle, qu’on est pour l’indifférenciation sexuelle, l’androgynie etc....

C’est comme dire que les criminologues supportent les crimes qu’ils étudient.
Il y a une énorme différence entre constater quelque chose et vouloir l’imposer de partout.

Et cette différence elle n’existe pas dans l’article, et chez les autres contre la théorie du genre.

* ben voilà on tombe dans le fantasme de l’indifférenciation qui prouve ce que je viens d’énoncer au dessus, nulle part dans le projet du gouvernement il n’est question d’indifférenciation sexuelle, mais bien de faire reconnaitre à chaque enfant, ses choix d’identité sexuelle, de genre , d’activité, qui ne serait pas imposer par des gens qui seraient mieux placer qu’eux pour déterminer leur identité personnelle sur la seule base de leur sexe biologique.
De plus l’égalité ce n’est pas le refus de voir les différences physique, mais le refus de ne juger les gens en regardant que ça.

*qui veut remodeler l’identité sexuelle des enfants sauf ceux qui veulent forcer les enfants à rentrer dans des moules binaires, et ce même si leur nature personnelle diffère de ces moules.
en tout cas cela ne fait pas partie du projet du gouvernement.

*Là encore cette affirmation faut preuve d’une absence de réflexion, comme pour le liens entre sexe biologique et identité de genre, donc reconnaitre que certains hommes et femmes n’ont pas l’inclinaison pour l’autre sexe, ne veut pas dire qu’on pense que c’est la société qui formate l’ensemble des gens à devenir hétéro.

Et donc ceci ne fait pas parti des textes gouvernementaux.

Bref en fait rien que par cette petite liste de définitions de ce qu’est al théorie du genre on voir que les contempteurs de la théorie du genre qu’ils ont fantasmé, relève d’amalgames entre positions réelles et scientifiques ( souplesse du lien entre le sexe biologique et l’identité de genre ), avec un mélange de position maximalistes anti-scientifiques.
Et l’utilisation des secondes théories pour attaquer tout ce qui relève des premières, et donc finalement prendre position pour les sexistes, homophobes etc... de tous poils ( barbus, rasés, tonsure, etc.... ), en attaquant ce qui favorise la liberté des individus et l’égalité entre les personnes quels que soient leur sexe biologique.