Le 27 avril prochain, Rome va être envahie par plus de 2 millions de fidèles pour assister à la canonisation de deux papes, Jean XXIII (1958-63) et Jean-Paul II (1978-2005). Nous sommes au xxiè siècle, et L’Eglsie catholique canonise toujours. On pouvait comprendre cela au Moyen-Âge, mais aujourd’hui, quel en est le sens. Que veut dire être « saint ». La canonisation est un reliquat totalement suranné, contraire aux préceptes mêmes du Christ. Mais le pire dans tout ça, c’est la canonisation de Jean-Paul II. Jamais ça ne sera allé aussi vite, et par conséquent, la procédure accélérée aura été biaisée. Surtout quand on connaît l’histoire de ce pape, qui est loin d’être le pape mythique, mythe qu’il a construit et entretenu tout au long de son pontificat. Son charisme et sa manipualtion des foules et des jeunes, peuvent-elles faire oublier, les milliards détournés en faveur de la Pologne par des circuits mafieux (soutien inconditionnel à Monseigneur Paul Marcinkus, mafieux parmi les mafieux), et la couverture par son autorité, de prêtres pédophiles ? Toute cette mascarade est à vomir. Et les analyses journalistiques ridicules, faisant de lui un tombeur du communisme, sont la preuve de la méconnaissance des faits historiques et de l’ hypertrophie du rôle du pape polonais. D’ailleurs, il serait bon de réfléchir sur l’élection d’un pape polonais à la tête du Saint-Siège, après 450 ans de papes italiens.... et en pleine reprise de la Guerre froide. Le Saint Esprit suit parfaitement l’actualité internationale et a pris parti pour les gentils : les Etats-Unis et l’Occident. C’est qu’avec le communisme, le Vatican n’aurait pas fait de vieux os, et que l’Eglise a toujours été du côté du plus fort et du plus riche. Si un pape devait être canonisé, ce devrait être Jean-Paul Ier, celui qui avait l’intention de virer les marchands du temple et leurs magouilles financières... Il n’en a pas eu le temps. La crédulité des catholiques est affligeante. Tant de superstition dissimulées sous le vocable de saint. JP II aurait même fait des miracles. On prend vraiment les gens pour des cons, et ils en redemandent. L’Eglise a de beaux jours devant elle avec de telles brebis égarées....