Arkora vous me permettrez de clarifier certaines choses qui s’imposent. Ce n’est pas moi qui vais vous apprendre que l’on peut faire dire n’importe quoi à la bible alors que nous savons qu’elle ne dit pas n’importe quoi. La science de l’exégèse des textes anciens permet de clarifier l’intelligence de nombreux passages qui autrement entreraient en contradiction avec d’autres passages de la même bible. On ne lit pas la bible comme on lirait un roman Gabriel Garcia Marques. Il y a un point central c’est celui de Jésus, son vécu, sa prédication, son témoignage qui renferme l’authentique intelligence de tout ce qui est écrit avant et après lui. Encore là il faut lire les évangiles à travers la lecture qu’en font les exégètes et les historiens. Pour le croyant, il est le personnage central qui transcende tout ce qui s’est écrit. S’il nous faut juger c’est à la lumière de ce personnage et évidemment de l’humanité qui nous entoure. Votre jugement radical et sans nuance me laisse songeur sur les bases qui l’inspire. Lorsque vous parlez de la perversion et de l’immoralité des écritures des 3 religions monothéistes, je pense que vous sautez bien des chapitres et bien des paragraphes de ces écritures. Je vous dirai qu’Agoravox n’est pas le seul site à publier des réflexions, des témoignages qui honorent amplement l’humanité qui en ressort.
De tout votre commentaire il n’y a aucune référence directe au texte qui est mis sous vos yeux. J’aurais aimé que vous me disiez les points de cette doctrine qui vous chicote ou qui vous emballe. Parce que ce texte parle de société, d’organisations d’État, de bien commun, de la loi du marché, de la concurrence, etc. De cela vous ne dites rien. Moi j’aimerais, qu’une fois qu’on s’est bien entendu sur le fait que l’institution ecclésiale ne répond pas toujours à ce qu’elle enseigne, que nous parlions justement de cette enseignement qui nous vient de Jean XXIII. C’est sur ce dernier point que je voudrais que les lecteurs et lectrices expriment leur accord ou désaccord.
Avec tout mon respect.