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Loatse Loatse 5 mai 2014 14:21

Bonjour Fergus

Il ne fallait pas jeter votre téléviseur ! ;)

C’est la quantité diffusées sur nos chaines et nos écrans de ce genre de films bien pensants qui m’a mis la puce à l’oreille... alternant paradoxalement avec d’autres non moins nombreux de piètre qualité dont Poutine auraient dit qu’il font de la promotion pour certaines pratiques sexuelles... (et c’est une fille qui a apprécié le film Brokeback mountain qui vous le dit)

Bref il y a un petit quelque chose dans certains films ou leur promotion par rapport à des oeuvres plus difficiles mais de qualité, de plus en plus rares qui coince.

sans compter le coté tout le monde il est beau, tout le monde il s’aime et se contrefiche des différences qui a tout du conte de fées alors que le quotidien ce n’est pas ca du tout.. c’est beaucoup plus nuancé et parfois très dark (une impression de darkitude ? lol)

et un ressenti profond intuitif..

 comme je suis loin d’être la seule à le penser... je me rassure en me disant que non, je ne suis pas devenu parano :)

Après chacun voit midi à sa porte, Fergus... mais il ne nous faut jamais oublier que le cinéma peut être aussi un outil puissant pour modeler les peuples. On peut se poser la question de savoir si le film d’un cinéaste bobo/idéaliste sans toute la campagne médiatique qui le promeut n’aurait pas fait un flop... ca ne mange pas de pain.

Diffuserait on aujourd’hui « jamais sans ma fille » si ce film était sorti en 2014 ? quelle serait sa campagne promotionnelle dans une société, la nôtre ou est idéalisé le métissage culturel (qui n’est ni bien ni mal, qui existe tout simplement) ? ou les appréhensions parentales parfois légitimes sont présentées comme le mal absolu qu’il faut combattre...

 c’est la dose qui fait le poison... (les médias écrits et télévisés, les partis politiques, les films qui peuvent servir de support à une idéologie ). In fine, cela produit l’effet inverse à celui recherché : le spectateur finit par se demander ce que l’on attend de lui, quelle est la part de liberté qui lui reste..

il n’est plus ni détendu ni confiant...


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