Pour info, l’effet parasol concerne les aérosols soufrés, issus de la combustion de charbon et carburants non désulfurés, des incendies de forêt et des éruptions volcaniques. L’effet est très net (les simulations climatiques ont dû en tenir compte pour reproduire l’évolution du 20ème siècle), mais ne dure que tant que les émissions entretiennent le parasol : ces gouttelettes d’acide sulfurique sont vite rabattues vers le sol par les précipitations (pluies acides).
Au sol, le résultat est très désagréable (smog londonien des années 1950), ce qui conduit rapidement à désulfurer les combustibles. Le parasol asiatique actuel ne durera que tant que les chinois et autres indiens supporteront de s’asphyxier, ou n’auront pas les moyens de faire autrement.
On songe, comme recours désespéré si le réchauffement s’emballe, à larguer ce genre d’aérosols depuis les avions de ligne lors de leur passage dans la stratosphère. De la poussière d’alumine ou d’hydroxyde d’aluminium pourrait aussi faire l’affaire, avec moins d’effets secondaires. A raison de 10 t par vol, au trafic actuel, ça pourrait rafraîchir un poil...