Bonjour ALIF
la complexité dont tu parles est produite par les interactions d’éléments (atome, molecule, cellule, individu, ...) qui s’organisent pour produire un nouvel élément de complexité supérieure à ceux qui le composent. Par exemple, des atomes interagissent pour donner des molécules, des molécules interagissent pour donner des cellules, ...
Quel est le moteur de tout cela ?
Si je lis Candide2, le moteur est le hasard.
Si j’écoute les Creationnistes et les croyants, le moteur c’est dieu.
Pour ma part, je pense qu’au niveau atomique et moléculaire, c’est le hasard.
A partir de la première étape du vivant, la cellule, c’est la nature du vivant qui le pousse à s’aggreger en organisme de plus en plus complexe (voir Varela et Maturana). Ce mecanisme inscrit dans les genes du vivant permet au vivant de resister à l’entropie, en produissant des structures dont les chances de survie sont plus importantes que pour les parties qui les constitue. Par exemple, un individu est bien plus robuste et adaptatif que les cellules qui le constituent.
Grace à cela, l’information portée par le vivant survie à son vecteur, la cellule.
A partir de l’individu conscient (l’homme), la nature de l’information n’est plus biologique mais culturelle (hypothese de H. Bloom que j’aime bien). Ce serait donc la nature de l’homme (sa conscience d’etre ? D’etre different des autres ? )qui le pousserait à s’aggreger. Comme la cellule n’est qu’un vecteur inconscient de son ADN, l’individu serait un vecteur plus ou moins inconscient d’un message ou de valeur culturelle et sociétale qui caractérise son grope. Et comme pour la relation entre cellule et individu, on peut établir une relation entre individu et société.
Ainsi, la société permet à ses valeurs culturelles de survivre à l’entropie qui détruit les individus qui la compose.
J’espere que le petit garcon de 6ans à compris.
Florent-mes-deux-centimes