En lisant l’histoire de ces parents qui n’auraient pas été avertis de la nature exacte de la maladie de « leur » enfant, faute d’avoir été présents sur le lieu de l’accouchement, j’ai la sordide impression de lire la description d’une réclamation de clients mécontents au service après-vente. Quoi que puisse être la vérité, et la part de responsabilité des différents acteurs de cette histoire, on ne peut que remarquer que tout se passe dans une complète absence de gratuité. Il ne s’agit pas que du fait que la mère porteuse ait été payée, mais du fait que, ce « service » ayant été monnayé, il dispense les « contractants » de tout rapport humain authentique. J’imagine que si les parents et la mère porteuse avaient établi une relation de confiance et d’estime réciproques, cette affaire n’aurait pas pris une telle tournure. Mais, est-ce qu’avec une telle conception des rapports humains, les parents auraient choisi de louer un ventre pour satisfaire leur désir d’enfant ?