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Christian Labrune Christian Labrune 19 août 2014 13:20

La persécution des chrétiens et des minorités non-musulmanes vient d’atteindre dans l’horreur en Irak des sommets qui ne peuvent plus laisser indifférente l’opinion internationale, mais il n’y a rien là de bien nouveau et les récentes exactions du nouveau Califat étaient aisément prévisibles. Il suffisait de voir ce qui se passe en Arabie saoudite où la seule possession d’une bible constitue un délit, où il était naguère question de raser toutes les églises. Une palestinomanie pathologique aura par ailleurs longtemps dissimulé dans les grands media ce qui était en train d’arriver aux chrétiens de la bande de Gaza sous le contrôle du Hamas. Pourtant, les informations étaient depuis longtemps disponibles sur le Net. Je joins en bas de page un lien vers une page de l’Observatoire de la christianophobie, et je recopie le début du paragraphe 2.1 de l’article Wikipedia consacré à la structure démographique de cette région.

Les pourparlers au Caire traînent en longueur et c’est une excellente chose. Beaucoup de naïfs auront stupidement confondu ces derniers temps les Gazaouis et le Hamas, et pris fait et cause, face au malheur des civils, en faveur de l’organisation terroriste qui les prend en otages et n’hésite pas à les faire crever au besoin dans les conditions les plus horribles, pour le plus grand profit du personnel de direction de l’entreprise Hamas.
La trentaine d’articles pitoyables sur ce site, où l’on faisait semblant de croire qu’Israël faisait la guerre aux malheureux Palestiniens aura atteint des sommets dans la stupidité. Les manifestations en faveur du Hamas auront été nombreuses dans les pays occidentaux. Beaucoup moins dans les pays de la Ligue arabe, lesquels ont déjà compris ce qu’il risquerait de leur en coûter si le jihadisme était en état de pouvoir s’installer du Sahel à l’Irak. Actuellement, des troupes jordaniennes sont massées sur la frontière que menacent les avancées du Califat. Une partie de l’armée égyptienne s’efforce de contrôler les mille kilomètres de frontières avec la Libye, où des groupes armés tentent de s’infiltrer, faisant sauter les pylônes électriques afin de créer un chaos favorable aux ambitions d’Abou Bakr al-Baghdadi.
Les responsables politiques de ces pays, et même le pitoyable Abou Mazen avec ses trois neurones, ont fini par comprendre qu’Israël n’était pas du tout une menace pour eux, que leur intérêt serait plutôt dans une coopération économique avec leur puissant voisin, mais que le jihadisme de style Hamas, Boko Haram ou EIIl constituait véritablement un risque vital. J’apprenais hier soir que 93 membres du Hamas avaient été arrêtés par Israël dans les territoires disputés, qui avaient préparé une sorte de coup d’état destiné à renverser l’Autorité palestinienne après le mariage (de haine il est vrai) qui avait prétendu les unir. Voilà qui devrait en faire réfléchir quelques uns dans la région, et même ceux dont les cervelles demeurent les plus fossilisées.
Le Conseil de sécurité de l’ONU vient de condamner avec la plus grande fermeté le Califat ; son éradication est devenue pour les mois qui viennent un objectif prioritaire. C’est très bien. Tout en protestant pour la forme contre les frappes aériennes sur Gaza, les pays de la Ligue arabe attendent, comme tout le monde, que Netanyahou ait fini le sale boulot d’élimination du Hamas.
Il ne serait pas impossible que ce même Conseil de sécurité, dans les jours qui viennent, veuille imposer la paix du côté de Gaza, et c’est une solution qui ne déplairait probablement pas aux dirigeants israéliens. Lieberman, lequel fait pourtant partie des faucons, avait proposé la semaine passée, non sans quelque ironie un peu perverse, qu’une force d’interposition de l’ONU occupe Gaza et soit garante de son désarmement. La chose avait paru rencontrer l’assentiment de quelques députés à la gauche du Likoud et j’avais trouvé ça plutôt drôle.
En tout cas, plus les instances internationales s’occuperont du conflit Hamas/Israêl, et plus le rôle désastreux du Hamas apparaîtra comme l’obstacle principal à une pacification qui pourrait être favorable à toute la région. Si le Conseil de sécurité, dès les premières pluies de missiles ne s’était par contenté de reconnaître le bon droit d’Israël à se défendre mais avait dénoncé aussi fermement les entreprises du Hamas que, plus récemment, les exactions de l’Etat islamique, les choses en auraient été plus claire et il y aurait eu moins de morts. Mais ce que le Conseil de sécurité n’a pas encore fait, il ne va pas tarder à devoir le faire. La résolution de ce conflit dépend donc très étroitement désormais de ce qui va se passer du côté du front de guerre entre des Kurdes enfin mieux armés et les bandes armées du Califat.
On commence à y voir plus clair, et à savoir, comme disait Sun Tzu, « qui sont nos ennemis ». 
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 http://www.christianophobie.fr/breves/gaza-persecution-systematique-des-chretiens-par-le-hamas

Article de Wikipedia. Paragraphe 2.1 A cette page :http://fr.wikipedia.org/wiki/Bande_de_Gaza

La quasi-totalité des habitants de la bande de Gaza est musulmane sunnite. Compte tenu de l’émigration des habitants juifs après les émeutes anti-juives de 19295 et du départ des populations israéliennes en 2005, seule subsiste une minorité chrétienne dont le nombre fait l’objet d’évaluations divergentes, notamment en raison de l’absence de précisions à cet égard publiées par l’autorité palestinienne6 et de la difficulté d’estimer l’émigration postérieure à 2007. Une note du département d’État des États-Unis l’évalue entre 1 000 et 3 000 personnes en 20107. Selon Ibrahim Kandelaft, conseiller du président de l’OLP pour les affaires chrétiennes, la population chrétienne de la bande de Gaza représentait 2 500 personnes (soit 0,2 % de la population de la bande de Gaza, contre 0,6 % trente ans plus tôt) au moment du recensement palestinien de 1997 et serait passée à 3 000 personnes en 20016. À cette date, la majorité de ces chrétiens vivaient dans la ville de Gaza, avec une prédominance du rite orthodoxe grec8, suivi du rite catholique, quelques centaines de chrétiens appartenant aux rites copte ou baptiste6. En septembre 2006, au moment des premières menaces contre la communauté chrétienne, le Jerusalem Post estime cette dernière à 4 500 personnes9.

Même si l’émigration y était importante10, plusieurs chrétiens de la bande de Gaza se déclaraient au début de 2006 prêts à soutenir le Hamas s’il tenait ses promesses électorales d’améliorer la vie des Palestiniens et non de promouvoir l’islam11. Après que le Hamas avait soutenu Hussam al-Tawil, l’un des candidats au siège réservé à la minorité chrétienne aux élections de 200612, le premier gouvernement de coalition dirigé par le Hamas comportait plusieurs chrétiens10. Les premiers incidents font suite au discours de Ratisbonne en septembre 200613. Une organisation jusque-là inconnue publie un communiqué déclarant « s’en prendre à tous les croisés dans la bande de Gaza jusqu’à ce que le pape fasse des excuses officielles »9. Par la suite, plusieurs organisations se déclarant proches d’Al-Qaïda annoncent vouloir « continuer les attaques jusqu’à ce que les 3 000 chrétiens aient quitté la bande de Gaza »14 :


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