Cet article est excessif. Il n’y a pas lieu d’opposer diverses techniques médicales qui peuvent se compléter. La médication ne s’oppose pas a priori à l’hygiène de vie. Elles doivent se compléter, et les praticiens y sont attentifs.
La vaccination s’est révélée très efficace contre certains microbes. Il est vrai qu’elle ne l’est pas contre les virus, comme celui de la grippe, mais il ne faut pas mélanger.
Il est vrai aussi qu’il y a souvent opposition entre les politiques de santé publique, et les politiques « consommatoires » de certains labos. Mais cet article ne renseigne pas là-dessus, et tend au contraire à noyer le débat dans une opposition trop radicale.
A mon avis, le problème actuel principal est le suivant : il y a une trop grande discordance entre besoins de santé et solvabilité de la demande. Les labos ont du mal à inventer et rentabiliser de nouvelles molécules utiles.
Pour être constructif, je propose ci-dessous une solution radicale pour résoudre le problème.
Que les états qui en ont les moyens dotent l’OMS d’un fonds (quelques milliards de $ devraient suffire, ce qui est une somme ridicule vu les enjeux), qui mettrait en concours public international richement doté la découverte de quelques médicaments utiles à l’humanité, par exemple vaccins et traitements du paludisme. Les molécules ainsi récompensées deviendraient publiques et pourraient être fabriquées partout sous forme générique.