Les Gérard de la Bourse, ou le meilleur du pire
La France et les Français en particulier aiment à recevoir des récompenses, prix et autres distinctions honorifiques. Mais ils ne goûtent guère les palmarès à caractère satirique, du type prix citron ou cornichon saluant des réalisations pour le moins approximatives. C’est donc avec une certaine appréhension que le petit monde du paysage audiovisuel français attend la cérémonie des « Gérard de la télévision » (par opposition aux César et par référence aux nombreux Gérard de la profession), qui va récompenser le 29 novembre, la veille des « 7 d’or », les pires programmes de 2006 dans un certain nombre de catégories. Par exemple, le bide de l’année, le plus mauvais téléfilm, la série poussant au suicide, la plus mauvaise nouvelle émission, le chroniqueur aux capacités intellectuelles contrariées, la chroniqueuse tête à claques, etc. On en passe et des meilleures.