Cette personne s’est distinguée par le nombre, la véhémence.....et la discourtoisie (en étant euphémique) de ses réactions,qui se caractérisent surtout par nombre d’affirmations dépourvues de discernement et intr !nséquement erronées........Cette hostilité à l ’égard du texte en question est même incompréhensible laissant penser soit que l’auteur de ces réactions se sente atteint personnellement quand on évoque le problème des pollutions par les véhicule diesel soit qu’il est professionnellement intéressé dans la fabrication ou la vente de tels véhicules. En tout état de cause, mon article n’a en aucun cas pour objet de stigmatiser les possesseurs d’automobiles diesel car ils ont de nos jours objectivement raison, au plan de leur intérêt pécuniaire, d’acquérir de tels véhicules dont l’achat est encouragé par l’Etat car ils sont moins taxés et dont le prix de revient quand on roule beaucoup, est inférieur à celui d’un véhicule à essence analogue. De plus, le profane peut en toute bonne foi être convaincu que le diesel est moins polluant que l’essence et donc qu’il contribue à la protection environnementale en faisant un tel achat puisque les pouvoirs publics pénalisent l’essence - au travers des bases de la tarification du Malus qui prend comme référence de façon absurde les émissions de CO2 comme critère du degré de pollution !
Je ne répondrai ici qu’à une des réactions de cette personne, citée ci-contre , dans laquelle elle fait allusion au fait que les considérations sur le risque climatique devraient avoir l’ascendant sur les risques sur l ’hygiène publique. Ici encore, on ne peut que souligner la faiblesse de l’argumentation de son auteur.
Ainsi que je me suis évertué à l’expliquer dans cet article, la taxation des véhicules automobile selon leurs rejets de CO2 est inconséquente. Elle serait à la limite partiellement justifiée si ces émissions représentaient une part importante du CO2 rejeté par la somme des activités individuelles, collectives, industrielles, de transports etc... de notre pays, donc de l’impact climatique potentiel de ces rejets. Malheureusement les données statistiques officielles montrent que c’est fort loin d’être le cas puisque les automobiles à essence ne représentent que quelques pour cent des émissions totales de CO2 de notre pays. Les pouvoirs publics ont donc gravement manqué de discernement dans cette affaire car ils se doivraient ici de donner la priorité à l ’hygiène publique en favorisant les véhicules à essence puisque leurs rejets impactent peu l’ensemble de ceux de C02 et en faisant porter à l’opposé l’effort fiscal sur les autres sources bien plus importantes des rejet de ce gaz afin de réduire significativement l’impact climatique des systèmes énergétiques de notre pays... Faut il rappeler que le gazole consommé par les diesels représente actuellement 82 % de la consommation totale de carburant par les véhicules automobiles et émet donc en première approximation une proportion analogue des dégagement totaux de CO2 par les véhicules à moteur (en réalité plus que cela car l’essence est plus hydrogénée que le gazole- et donc moins de 18 % des rejets totaux de CO2 par les véhicules automobiles sont le fait de ceux à essence) .... Nous suggérons donc à la personne concernée de faire l’effort de bien se documenter au préalable au plan scientifique et technique car le sujet en question, certes vaste et complexe, et de lire attentivement l’argumentation et les publications citées en référence dans l’article concerné avant de prétendre le contredire .....Cela lui évitera de faire preuve en premier lieu dans ses réactions .... de son incompréhension de la problématique abordée et de sa profonde méconnaissance du sujet en question.. ;.