@Olaf : « A mon humble avis, si vous persuadez un chrétien que Jésus n’a pas existé, il ne restera pas longtemps chrétien »
Malheureusement, c’est faux. Ce raisonnement est mal présenté sémantiquement. La vérité est que vous ne pourrez pas persuader un chrétien que Jésus n’a pas existé précisément parce que le fait d’être chrétien repose sur la croyance en son incarnation, sa mort et sa résurrection et non sur une démarche historienne.
Le principe même de la croyance religieuse consiste à se barricader contre la raison. C’est bien pourquoi la voie religieuse insiste tant sur la « foi », sur la « soumission » et sur « l’infaillibilité » des textes et des chefs religieux.
L’existence de Jésus n’a d’ailleurs aucun fondement historique, il n’y a pas de document archéologique attestant son existence. (Merci de ne pas nous faire rire en mentionnant les écrits du douteux Flavius Josephe comme une source historique fiable concernant la vie de Jésus). Il serait encore plus comique de prétendre qu’il existe des preuves historiques de la résurrection de Jésus.
Diriez-vous alors que si on met au défi un chrétien de nous prouver la résurrection de Jésus (sans laquelle il n’y a pas de christianisme possible) et qu’il n’y parvient pas... il va cesser d’être chrétien ?? Soyons sérieux !
L’usage de la raison est très réduit et occasionnel chez l’être humain. Il est extrêmement naïf de penser que les gens vont abandonner leur croyance au profit de ce qui leur apparaît raisonnablement plus vrai. Les universitaires et autres intellectuels de profession en sont déjà incapables pour la plupart, alors n’attendez pas un tel comportement de populations qui n’ont aucune idée de ce qu’est une démarche rationnelle ou même qui la diabolisent par principe.
Il me semble, Olaf, que vous n’avez ps encore saisi que la très large majorité des êtres humains n’est pas intéressée par la vérité, et certainement pas suffisamment pour abandonner ses croyances. Car les croyances constituent le fondement de l’ego... c’est-à-dire l’identité... le monde que nous avons domestiqué pour qu’il soit moins effrayant. Et ce que nous voulons plus que tout, c’est être rassurés.