la position de mauvaise foi est intenable, c’est heureux,
et il est impossible que mbala soit en même temps saltimbanque et
cherche à ménager son public pour
des histoires de blé...
en somme, message subliminal :
sur quelques dizaines de cadavres au sol, le sieur dieu, donné,
compte ses liasses de billets ?
Valls n’a pas osé.
non,
ce qui peut échapper à la vieille école,
ce qui peut passer inaperçu à ceux pour qui la rue est chose lointaine
(en mode métahaussmanien disons),
c’est que l’homme met sa peau sur la table, comme dit céline,
dans la mesure où il écrit,
pas seulement ses spectacles,
mais carrément sa vie, comme Français.
Et c’est déjà un style, quel qu’ait été le marécage de fond,
et ce twitt le prouve à merveille, une perle,
pointe d’épingle du réveil de l’hypnose :
« je me sens » dit-il,
car on se sentait plus devant bfm
qui sert qu’à ça.
le reste... bien sûr charlie parce que la famille
et coulibaly ?
ben parce que la famille aussi tiens,
u cope ? sure u don’t...
bilan : pendant que la hollandouille défile,
le seul vrai président qui tenait à la fois de charlie et de coulibaly
les deux persécutés où il se reconnaît, et pendant que benjamin se lave plus blanc qu’ariel,
eh bien le seul qui préside vraiment la France c’est mbala.
mais chut, il est trop tôt ?
hélas, il semble, tant de sites l’affirment désormais, que dieudo fait bien : de la politique,
et que son message pour l’instant, disons le communiqué numéro 1 affirme ceci :
1. j’entre en politique car la nouveauté c’est qu’on rigole plus,
nous sommes bien dans une guerre.
2. en conséquence je travaille à la paix, au niveau du discours,
c’est-à-dire que j’entre vraiment en résistance sans perdre de vue l’ennemi véritable
qui est une machination soumettant des personnes et des discours.
voilà.
évidemment c’est des très bad news pour la smalla autour,
vu les chiffres youtube, mais surtout le style, avant même d’envisager les arguments,
la manière dont dieudo parle, aux Français,
dynamite la déco d’avance sur le mode le plus soft,
les tapis de soie ont déjà glissé sur ce parquet si bien lissé par les ans...
so it’s too late honey, on est déjà « après »,
il suffit pour s’en douter de déshabiller son oreille du vingtième siècle,
pas facile... mais dans vingt ans qui aura écrit ?
dieudo -
car cette phrase restera.
sur les millions de tweets, c’est bien lui qu’on interroge.
pas question de provoc, prétexte ça,
mais parce qu’il est bien l’affirmation du double miracle d’être
un charlie, et vivant.
et un coulibaly,et vivant.
ça s’appelle une candidature,
même s’il est un peu tôt,
malgré houellbeq.