Ceci est un test
s’en est répandue, même s’il l’imprègne et
l’empreigne, parce que nous avons bâti des dépendances structurelles à l’égal
de notre psychique.
Cela,
parce que nous ne sommes plus au fait des mutations ou évolutions, à cause de
la diffusion d’un savoir
sociologique trop pauvre, face à une
évolution technologique trop rapide, et d’un encodage relationnel devenu un
code complexe d’initiés. Mais également parce que nous croulons sous une
information dantesque, que plus personne n’a le temps ni de lire ni d’écouter
dans son ensemble. Parfois cela conduit au paradoxe d’étouffer l’originalité
(soit d’idées ou d’œuvres), pour rester accolé au système mercantile dans
lequel se vend mieux tout ce qui est racoleur, scabreux, polémique ; et où
le voyeurisme a pris le pas sur l’information. Ceci, alors que des hommes ont
payé un lourd tribut, par leur vie, pour nous en sortir, afin que par
« l’intelligence » nous soyons aptes à la reconnaître.
Pourtant,
il nous faudra encore certainement quelques siècles de développement de l’intelligence pour ne plus nous complaire à fabriquer des morts,
nous délecter de l’odeur des cadavres, à tel point que nous en faisons un
divertissement. Je ne veux pas par-là ignorer la violence, ni croire que c’est
en l’interdisant qu’elle va disparaître, mais souligner que si notre éducation
tend encore à mettre en exergue nos caractères de charognards, c’est que nous
avons dû nous égarer quelque part.
Pour conclure cet essai, je ferai
un pari sur le futur des progrès de notre « intelligence cérébrale »,
d’un cerveau relaie transcripteur sensoriel doté d’une capacité psychique
extraordinaire pour développer une nouvelle richesse.
Je crois à l’instar de l’imprimerie
qui a marqué une étape importante dans la diffusion du savoir et de
l’information, la connaissance des sciences de la physique, par la mécanique
quantique, va marquer une autre étape dans le développement sociétal de notre
civilisation. Il nous faudra réexaminer beaucoup de nos relations ou les
« requalifier » sous son auspice, inventer d’autres mots. Si la
théorie du chaos permet d’exploiter la plus petite donnée économique, elle peut
également nous permettre d’en mesurer son incidence à très long terme et
d’envisager un regard sur notre existence, non plus à la seule mesure de nos
perceptions sensorielles, mais aussi à celle de notre intelligence. Néanmoins,
il nous faudra pour cela faire le même effort qui a suivi la découverte de
l’imprimerie, créer un enseignement général à destination des adultes tout
au long de l’existence, sans attendre quatre cents ans pour le mettre en
œuvre. Ceci, pour que la démarche d’apprendre devienne un plaisir, et non pas
une souffrance, comme celle à laquelle nous avons réduit nos relations vitales
avec le travail ; surtout parce que le Savoir est l’élément dans lequel
baigne notre nature culturelle, et il nous faudra regarder notre existence
à l’échelle de l’espèce et de sa durée, tout en sachant chacun prendre au quotidien
au travers des mots qui définissent l’humain et son monde, le plaisir que cela
nous offre d’y appartenir.
Tout ceci commande d’être
convaincu qu’il y a un absolu où tout ce que nous concevons s’écroule,Il
est donc nécessaire de comprendre que quelqu’un qui dispose d’une certitude
absolue peut se suicider car il est déjà mort. En fait c’est