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bakerstreet bakerstreet 20 mars 2015 12:18

N’empêche qu’il y a tout de même un vrai problème quand vous dépensez sans compter, en niant la réalité, ou en vous gargarisant de ce genre de propos aveugles :


 « La dette publique ne vient pas d’une hausse des dépenses, mais d’une baisse des recettes ».....

La dedans, vous voyez ce qui vous arrange

Rien qu’au niveau de ma commune, où ils se sont lancés dans une politique d’investissements stupides et de façade, tout en augmentant les impôts locaux, je vois bien la faiblesse de votre raisonnement. 
Effectivement, ils vont encore augmenter les impôts, après avoir augmenté les dépenses....

On peut vous prêter, mais cela n’a qu’un temps. 
Quand la confiance s’errode, on ne vous prêtera plus sur votre bonne mine, ou alors avec de solides cautions. 
Le monde est cruel mais c’est ainsi. La dette n’est pas qu’une illusion, un mirage qui apparaît comme dans le désert, un jeu de l’esprit.
 Elle a plombé des peuples, qui en étaient sans doute aucunement responsables. Mais un peuple, ça ne veut pas dire grand chose. On vous montrera la pékin, l’homme de la rue, un affiche réductrice et publicitaire. Tous innocents,ou tous complices ? Personne n’est coupables...

 Reste qu’il y a des habitudes, et des margoulins, et ceux qui bottent en touche, qui vous disent « la dette n’existe pas », ou font des sophismes, comme vous les faites, à propos de l’endettement, et de la valeur de vos biens. 
Encore faut il que ceux ci ne soient pas hypothéquées, que vous remboursiez votre emprunt. 

Le principe de la dette repose sur une vision assez simpliste et optimiste des choses.On s’en remet aux générations futures, à une certitude que demain les affaires deviendront exponentielles, un peu comme le PIB d’u pays qui ne peut être entrevu qu’en expansion continuer. C’est un acte de foi, et de déni de la réalité qui a ses limites. 
Au pire, on cachera, on falsifiera ! Pensée magique....

J’y vois aussi la cause de bien des problèmes ; un artifice qui permet de continuer de marcher de façon bancale. En Grèce, par exemple, s’il faut parler d’un fait d’actualité, puisque cette illusion d’un crédit illimité à permit de ne rien changer, et même de tout caricaturer dans ses erreurs : Pas d’impot, déni de la corruption et des conséquences, des magouilles en tous genres. 

Le financement par le tonneau des danaïdes a permit d’occulter la réalité, mais celle ci revient de façon perverse, et avec toute sa force comprimée. On n’aura beau mettre un spécialiste de la théorie des jeux à la tête des finances, les cartes truquées sont de plus en plus difficiles de sortir de la manche. 

Pour moi, la dette, autre image, c’est comme un produit anesthésiant, et quelque peu euphorisant, comme la cocaïne par exemple. 

Vous avez mal vous êtes ralenti ; sans doute qu’il y a un problème que vous devriez consulté. Mais vous préférez prendre cette merde, et maintenant vous êtes sur le flanc : Vous avez un cancer, qui s’est aggravé, mais vous préférez continuer à ne pas le voir, préférant augmenter les doses de coke

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