Je lisais hier ce propos récent de Michel Houellebecq :
"C’est vrai, au départ j’étais neutre dans ce conflit, mais les attentats
palestiniens m’ont choqué. Le principe de l’attentat aveugle est
moralement très différent de celui de la frappe ciblée. Donc,
moralement, dans ce conflit, Israël est supérieur à la Palestine. Ce
sont les méthodes qu’on utilise qui déterminent la valeur d’une cause.
Non seulement la fin ne justifie pas les moyens, mais des moyens
immoraux entachent la fin elle-même. Les Palestiniens se sont
discrédités à mes yeux.«
Je n’ai évidemment pas attendu de lire Houellebecq pour penser la même chose. Il fallait toute la connerie d’un vieux Sartre déjà complètement gâteux à l’époque des entretiens avec Gérassi pour oser justifier la violence terroriste. Il avait été maoïste (plusieurs dizaines de millions de morts quand même dans la Chine de Mao !), et ce fils de bourgeois, révolutionnaire en pantoufles, pouvait bien encore s’offrir le luxe, pour un public d’avance acquis et parfaitement crétinisé, de justifier les assassinats de la bande à Baader ou le terrorisme palestinien à l’époque de Septembre noir. Quand on y repense, c’est stupéfiant même si on sait bien depuis De Gaulle que »la vieillesse est un naufrage« .
Je n’ai pas plus de compassion pour les pauvres et bons Palestiniens que je n’en aurais eu au lendemain de la dernière guerre pour les Allemands bombardés à Dresde (plus de 20000 morts). Je ne vois aucune différence entre les agissements des nazis et ceux du Hamas. Même cruauté abjecte, même mépris de la vie humaine, y compris celle des proches qu’on envoie se faire massacrer ou dont on se sert comme de boucliers humains. Tous les habitants de Dresde, dira-t-on, n’étaient pas des nazis. Non, mais c’était la guerre, et les Allemands de ces années-là n’avaient pas beaucoup résisté . Qui ne dit mot consent, qui ne se révolte pas dans certaines situations d’oppression, devient complice des bourreaux. L’espèce de nazisme palestinien n’est pas récent. »Tuez les Juifs, cela plaît à Dieu« répétait déjà le mufti de Jérusalem, ami de Heinrich Himmler, dans ses émission de propagande des années 40. La charte du Hamas (article 7) est un lointain souvenir de cette époque. Mohammed Amin al-Husseini, ce sinistre abruti, sera pourtant resté un »héros" pour son petit-neveu non moins ignoble : Arafat.. Les Gazaouis, force est de le constater, même si beaucoup doivent exécrer un Hamas qui ne le cède en rien en cruauté et en abjection aux crapules du Califat, ne paraissent guère pressés de se débarrasser de la vermine qui les ronge. Si ça leur plaît - inch Allah !- Ils auraient tort de se plaindre. En tout cas, ce n’est pas moi qui les plaindrai..