Les charges sociales patronales et salariales font parties d’un ensemble dit : masse salariale. Cette masse est inclue dans le prix de revient de l’objet ou service auquel le salarié a participé.Aprés greffe de divers éléments, ce prix de revient devient le prix de vente, c’est à dire la somme que devra débourser le consommateur pour acquérir l’objet ou le service.
La logique du consommateur, c’est d’acquérir le moins cher à qualité égale.Depuis un certain temps, cette logique a été battu en breche par un autre élément d’appréciation, qui est celui de la baisse constante du pouvoir d’achat.Dans nombre de cas, l’achat s’effectue en fonction des disponibilités en dessous de la qualité désirée.
Toute une gamme de consommateurs, achètent du jetable et recommence à date fixe, celà ne peux se faire qu’au détriment, d’autres achats tout aussi utiles.Accessoirement, la plupart des objets à durée limitée sont fabriqués dans des pays étrangers, qui pompent une partie de nos dépenses.
En fait, nous travaillons pour le roi de Prusse, et tout ce qui nous est offert, c’est de travailler encore plus pour le roi de Prusse, soit en nous abaissant au niveau de la chine, soit en nous élevant au niveau des USA.
Qu’avons nous a y gagner ? Qu’avons nous à perdre ?
En fait la seule bonne question, qu’il convient de se poser c’est si la remise gracieuse des charges salariales est de nature à relancer le pouvoir d’achat des consommateurs.Il me semble évident, que l’on obtiendrait l’effet contraire, un simple transfert de charges au profit de la finance qui pèse déjà d’un poids énorme sur les structures de la société.
En vérité, je crois que le réel problème, serait de savoir réellement ce que l’on veut, pas tant au niveau des individus, qui n’y peuvent rien, mais au niveau de nos dirigeants.S’ils affichaient leurs intentions réelles, peut etre que nous pourrions comprendre, mais pour l’instant, c’est le flou total, sauf à lire entre les lignes.
En tout cas, pendant des décennies les charges n’ont posé aucun problème, les usines tournaient, les acheteurs payaient, et d’un seul coup, c’est le mouton noir.Je sais , la situation a changée, mais celà est le fait de la main de l’homme et non du hasard.
Si on compare le tissu économique, à un eco systeme, on doit comprendre, qu’un prédateur à besoin de proies pour survivre, et il ne peut pas toutes les dévorer sans se condamner lui même.
Pour clore, si le prélèvement des charges est un problème, il suffit de changer l’assiette, et toute autre action implique un effet « boomerang » qu’il faudra forcement assumer.