@l’auteure que j’invite sur le fil de mon article d’hier 22 avril (réponse à Gollum).
Tresmontant ne dit pas ce que je dis mais ce que je dis est dans le prolongement des travaux de Tresmontant. Tresmontant met l’évangile de Matthieu en premier, avant Jean. Il met donc la fin au début et ne voit pas la progression historique depuis Jean.
Vous proposez un autre raisonnement un peu parallèle au mien, mais en sauvant l’idée que Jésus serait un homme, et, pour cela, il vous faut sortir radicalement de la pensée essénienne où la seule autorité est l’assemblée.
Le problème est que l’Église primitive, et même jusqu’à aujourd’hui, s’est comportée et se comporte encore comme en ce temps-là, même en tenant compte de l’évolution, sauf que Dieu qui inspirait le conseil essénien est devenu Jésus qui inspire toujours l’Église (l’Église dont la parole issue des conclaves est la sienne, hier encore).
Vous n’avez pour votre thèse que votre interprétation littérale des seuls témoignages fragiles de Josèphe et de Tacite face à une interprétation historique des évangiles beaucoup plus convaincante, tout à fait logique, mais refusée et non débattue. Pourquoi ? Au nom de quoi ? (67 d’opinions contre à mon article).
Oui, quelque fois je me sens coupable, coupable de n’avoir pas réussi à convaincre mes concitoyens du sens caché des religions du Livre et de la nécessité de les relativiser, des évangiles jusqu’à l’islam. Je dis bien : jusqu’à l’islam. Oui, par notre aveuglement et notre silence, en laissant et même en favorisant inconsciemment l’implantation d’interprétations extrémistes dans les esprits faibles, nous sommes indirectement tous coupables du meurtre d’Aurélie Châtelain.