Sans doute, la véritable question est celle de la raison d’être des acquis sociaux qu’on nous enlève en ce moment.
La prolétarisation brutale et générale de la société capitaliste dont parle l’article de De ço qui calt ? http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=16585 est intervenue après l’amorce de la disparition de l’Union Soviétique, le volte-face de la Chine et l’effondrement des mouvements de libération dans les pays en voie de développement. Disons, à partir de 1984 environ.
Tant qu’il y avait en face le « couteau entre les dents », le capitalisme se montrait beaucoup plus gentil avec « ses propres » populations. Il fallait d’ailleurs que l’Europe occidentale soit une vitrine. A présent, les oligarchies s’en fichent.
Il y avait eu aussi la résistance, les mobilisations populaires de l’époque... Mais l’attitude des dirigeants du mouvement populaire français a toujours été peu claire. Ce mouvement populaire « interne », les oligarchies l’ont finalement retourné via ses dirigeants, moyennant entre autres les réseaux d’influence.