Bonjour, C’est Nabum
« passer derrière Malraux était un défi bien trop grand »
C’est sûr, le discours de Malraux a été magnifique dans les mots, mais aussi grotesque dans le ton chevrotant jusqu’à la caricature. Ce discours, mieux vaut le lire que l’entendre pour ne pas être pris de fou-rire.
« son goût immodéré pour la banalité qui lui a fait choisir des prosateurs de second ordre, des écrivaillons de la politique et non de la littérature »
L’Elysée a tenu avant la cérémonie à faire savoir que ce « discours majeur » avait été écrit par Hollande lui-même. Ceci pourrait expliquer cela : à homme étriqué, discours étriqué !
« celui qui a ainsi flétri la cérémonie de ces géants »
Le mot « flétri » me semble excessif : Hollande n’a rien flétri en l’occurrence, mais comme vous l’avez souligné ailleurs, il n’a pas non plus « enflammé » l’auditoire et a fortiori suscité l’émotion. C’est dommage, mais c’était prévisible.