Il ne faut pas avoir peur du mot « nucléaire » mais pour ce qui est de l’industrie nucléaire actuelle que j’appelle « nucléaire chaud », oui, vous pouvez avoir peur, que ce soit pour la sécurité où les futurs coûts.
C’est dangereux au delà de tout ce qu’on peut imaginer mais plus par inconscience que par malveillance. Une longue liste des phénomènes physiques étant ignorée des concepteurs et le restant à ce jour, seule la sûreté a permis d’éviter le pire et la chance.
En même temps, le nucléaire froid fait son apparition mais on heurte des aspects théoriques extrêmement ennuyeux pour certains comme le Cern ou les astrophysiciens du big-bang. Néanmoins, la filière du nucléaire froid est extrémement prometteuse en terme de production d’énergie, de coût, d’autonomie, de sécurité, de simplicité, de décontamination industrielle. L’avenir n’est pas un problème, c’est la gestion du changement qui est compliquée, l’homme n’aimant pas reconnaître ses erreurs.
Je pense qu’on pourra faire de la chimie nucléaire froide de façon tout à fait sécuritaire et facile dans quelques dizaines d’années, car je pense que le noyau atomique tient plus de la chaîne de nucléons que d’une sphère de nucléons or une chaîne peut être alignée et réarrangée si on comprend sa structure. Il est quasi impossible de comprendre la fusion froide non isotopique avec une isotropie des interactions nucléaires or des expériences prouvent le contraire.
La transition énergétique n’est pas un souci mais faire admettre qu’ITER est une connerie, ça c’est un souci de 15 milliards d’€ qui dérange des pontes de la science, des politiques qui se sont engagés et des investissements ruineux mais pas pour tout le monde. En plus, ITER n’est qu’un exemple parmi d’autres mais comme ITER menace également toute la Provence en terme de contamination car la machine a toutes les chances d’exploser avec son tritium radioactif à partir de 2027, je pense que cela motivera quelques personnes, n’oublions pas que le vent souffle en général du nord et qu’il est impossible de décontaminer le tritium sans compter les autres éléments chimiques présents. Ceci dit, avec ASTRID, là, on commence à toucher l’enfer...