« C dans l’air » ! Etrange émission où sur certains sujets comme l’Europe, l’imigration ou la Syrie, les intervenants partagent la même analyse. C’est ce que l’on appelle de la propagande...Il suffit de piocher dans la panier de ces « experts », dignes chiens de garde de la pensée dominante et que rebute visiblement un peuple jugé infantile et irresponsable.
Je souscris à votre analyse. Je pense que la construction européenne est devenue un moyen pour des classes politiques parasites de rompre une fois pour toute avec les concepts de « Démocratie », de « Nation » et de « Peuple ». Certes, ils sont toujours contraints de se soumettre au vote, mais non plus à celui d’un peuple enraciné dans une Nation, mais à un conglomérat de peuples divers, voire opposés, vidant alors ce concept de son sens premier. Les politiciens parasites font front commun. Ils savent ce qu’ils veulent et comment y parvenir. Ils savent pertinemment que les transferts constant de pouvoirs affaiblissent le peuple et rendent difficiles les luttes. Les peuples ont un temps de retard. Ils mettront du temps avant de comprendre qu’ils sont les dindons de la farce et qu’ils se sont fait rouler dans la farine. Comment expliquer l’engagement politique de ces personnes qui méprisent ce peuple « vulgaire et ignorant » qui vote souvent pour les partis qualifiés de « populistes » ? Que défendent-t-ils eux qui rejettent avec force l’idée de frontières, d’indépendance et de Nation ? Pour une Idée en marche ? Celle d’une Europe fédérale ? Remplacement d’un vieux Monde dont les structures mentales et politiques étaient causes de guerre par un Etat sans frontière partageant des valeurs, un mode de vie et une culture qui ne seraient jamais un nouveau « socle » sur lequel s’appuyer. En effet, l’ouverture des frontières à une immigration massive considérée comme enrichissante et la défense du multiculturalisme interdirait la naissance même de peuple. Toutes ces notions sont « dépassées » et perturbent l’existence et la tranquillité des politiciens. Et si nous aboutissions enfin à un monde de consommateurs ? Les choses n’en seraient-elles pas plus simples ?