Merci de relater ces faits qui illustrent très exactement les risques d’une dérive néoféodale, celle-là même qui a embourbé, embourbe encore la société italienne dans la mafia.
Ainsi, les propos d’un juge regrettant que les quartiers prétendument calmes aient en fait été confiés à la « mafia locale ». Celle qui se passe de la justice. Celle coutumière du « fait du prince ». Celle qui enracinée dans une carrière locale pourchasse les gens qui ne lui plaisent pas, ne plaisent pas au prince local, celle qui se passe des associations solidaires, celle qui n’a plus rien de « républicain », souvent associée aux employés de mairie qui ne peuvent supporter qu’on s’exprime sur leur pratique pourtant issus des impôts locaux et se vengent par ce biais-là, ce qui ajoute aux luttes fratricides.
Grande inquiétude !
Que les mairies donnent cet argent à la police / gendarmerie nationale mais pas à des employés de mairie.