Joie !
Alors commencons :
« Désolé, je n’oriente pas votre texte, ou si tel est le cas, ce n’était pas mon intention première.Je donne juste un sentiment à sa lecture. Je ne peux cependant me résoudre à admettre ou à accepter comme je l’ai mentionné plus haut que l’Europe puisse avoir aujourd’hui l’outrecuidance, la péremption de représenter un quelconque modèle pour le monde dans sa globalité. »
Il n’y a rien d’outrecuidant à être un modèle, une référence, bien au contraire. Je ne dis pas cependant qu’il doit être le seul modèle et encore moins qu’il doit s’ériger comme tel.
« Parce que d’une part le monde ne lui demande rien, et d’autre part la plupart des peuples aspirent à la paix à la prospérité et au bonheur sans être trop idéaliste. »
Je ne suis pas d’accord, je crois que le monde voit en l’Europe depuis la grande guerre un exemple de construction pacifique et prospère entre Etats puissants (ou moins). Un coexistence de nations depuis 50 ans sans heurts, c’est assez rare pour le souligner et le revendiquer.
« Car dé lors posé comme postulat, on entrevoit assez aisément toutes les dérives qui peuvent en découler. Et la politique étant avant tout affaire d’Homme, capables du pire comme du meilleur, il y a peu de chance pour qu’un principe quand bien même gravé dans le marbre, et monté tel un étendard sur les frontons des »bonnes intentions européennes« puisse un jour revêtir une signification universelle. »
En effet il ne doit pas être affiché comme postulat, un homme politique ne devrait pas reprendre mon article tel quel je le conçois parfaitement. Cependant je crois en toute honnêté intellectuelle et humanisme, encore une fois que pour son passé, ses expériences, ses idées et ses droits fondamentaux devraient faire de l’Europe un puit de valeurts innépuisable.
« Personne ne demande aujourd’hui à l’Europe de »jouer« le rôle d’arbitre. Les Instances Bruxelloises, si telle est leur dessein d’après ce que vous affirmez, s’arrogent ici une fonction et des prérogatives de manière artificielle, qui n’ont pas lieu d’être. Elle n’a pas à se substituer à un tribunal International non plus encore moins à décider ou à infléchir sur le destin des autres nations ou du monde au prétexte de concurrencer les USA en singeant par le jeu hégémonique ses défauts et ses travers. Le nucléaire Iranien dernièrement ainsi que la crise du Nucléaire avec la Corée du Nord ont clairement montré que ce rôle dévolu n’était pas crédible sur la scène international. Où que, tout du moins, on faisait peu de cas de sa posture »d’arbitre« . 1ère chose. »
Je suis amplement d’accord avec vous, les seuls instances légitimes internationnales sont l’ONU et autre institutions supranationnales reconnues par les traités. Mais c’est bien là que l’Europe devrait être le soutien le plus indéfectible à l’ONU, afin defavoriser un pluralisme et des réformes profondes pour cette institution polarisée. Ces réformes ne viendront pas des Etats-Unis, ni de la Chine.
« Oui mais cela reste un vœu pieux, une pichenette non suivie par les éléments que constituent les Faits et la Réalité. On peut ériger et affubler de Mille et unes bonnes intentions une Constitution ou un Institution. Si l’on se donne uniquement les moyens de sa publicité, parfois même de son prosélytisme pour faire avaler la couleuvre, on revient nécessairement à la case départ. »
La constitution Européenne n’est pas un voeu pieux. Non bien au contraire, le voeu sera entendu. Comme l’a dit un des commentateur, mon article ressemble aux 2 premières parties de la constitution (face à la 3ème plus politique). Et ce qui est dans la constitution fait force de loi et d’orientation. L’espoir de cette concrétisation est dans cete constitution.
" A savoir que le Marxisme Léninisme dans son entreprise prométhéenne au début du XXeme, promettait également le bonheur sur terre, la paix et la concorde avec l’avènement de l’Homme nouveau. Rien qui ne diffère fondamentalement du discours européiste plat qu’on peut entendre à ce jour. Bruxelles et les Institutions Européennes pèchent aujourd’hui à point nommé par la même erreur et commettent les mêmes écueils. Mais contrairement au citoyen du XIXeme siècle, celui de 2007 possède le recul nécessaire ainsi que l’information. Ce qui est fort dommageable pour l’Europe. Mais personnellement, je ne m’en plains pas. "
Comparer l’Europe à l’URSS comme beaucoup le font dans cet article est complètement antinomique. Sur le fait primordial que L’europe s’est construite sur le principe de liberté au contraire que se préconisaient les prophètes marxistes. Mai aussi sur le fait que l’Europe s’est batî par des réformes démocratiques et consentis par les Etats, et non par une révolution par la violence.
Bref, l’Europe est un fait, une réalité ; inscrite dans la mondialisation, dans le concert des nations, légitimée et pacifiée. Ces valeurs peuvent ainsi être appliquée par la force des acquis concret européens existant, du consentement et de la liberté.
Pour conclure, l’Europe est une terre de liberté, de démocratie. Le citoyen est ainsi libre d’y adhérer ou non (à travers les informations libres et absolument pas comparable à de la propagande).
« Vous ne pouvez pas, démocratiquement parlant, mettre les « extrêmes anti tout » hors jeu, dés lors qu’ils ont fourni au « non de gauche » la majorité nécessaire au rejet du TCE en 2005. Tout comme vous seriez bien incapable à contrario de trouver quelque similitude dans la finalité entre le « OUI » de Johnny Haliday, Sarkozy, Bayrou, Chirac ou Hollande ! »
Je ne met pas les extrèmes hors jeu, le sentiment nationaliste est fort et très présent. IL a encore de beaux jours devant lui, mais il ne représente pas 55% des voix. Et outre les extrèmes, c’est la gauche qui a esentiellement voté non (pas la droite).
« Possible, je vous rejoints dans l’appellation « Traité » sans forcément et nécessairement en faire une « Constitution » ou un caractère contraint et forcé comme les européistes nous y invitent de manière Dictatoriale. »
Il n’y a rien de dictatorial si il est adopté démocratiquement ! (Par les assemblée représentatives ou référendum, même si je préfère le référendum) D’ailleurs rare sont les constitutions à être adoptée démocratiquement dans le monde, De Gaulle l’a fait en 58 (par référendum).
« L’Europe ne joue pas un rôle, c’est le citoyen qui lui imprime une âme et un mode de vie que l’on perçoit comme positivement ou négativement hors de ses « frontières ». »
C’est parce qu’elle n’y joue pas un rôle politique et harmonieux dans le fracas des opinions (des dirigeants des pays, et des peuples)
« La politique se propose de « jouer » un rôle elle, je suis d’accord. Etre un phare pour le monde, comme proposé dans votre article, me semble bien hasardeux et péremptoire lorsque l’on considère la variété des peuples et des ethnies qui font la richesse de cette planète, et pour lesquels l’Europe se proposerait d’être accessoirement un modèle »
A vrai dire mon idéal est beaucoup plus cosmopolite que je le laisse percevoir, mais dans cet ordre mondial en plein mutation ou l’unipolarité des Etats-Unis décline depuis l’échec en IRAK (ou elle reviendra à un isolationnisme le plus inquiétant), qui orientera dans toute sa sagesse l’ordre du monde ? A craindre qu’une guerre se généralise dans un futur proche entre Etats pour la souveraineté géopolitique mondial et économique du globe (comme en Europe avant la première guerre mondiale)... Le pluralisme, le multiralisme, la justice, toutes ces valeurs doivent être brandies par l’Europe et par l’ONU pour éviter frustrations, inégalités et injustices dans le monde. Pour que les Etats émergents et sous-développés croissent dans de bonnes conditions et sur des bases saines et pacifistes.
« Pour ma part, je suggère fort qu’elle soit déjà « acceptable » et un phare pour elle-même, car si l’on considère le rejet qu’elle suscite de plus en plus en son sein, force est de constater que ce n’est même pas le cas ! Point de confiance en elle, mais une adhésion qu’elle ne trouvera pas, parce qu’elle est également riche de diversité et de différence, ce qui fonde intrinsèquement son attrait contrairement à l’homogénéisation qui la dépouille de son attrait, de sa force et de son rayonnement naturel. »
L’unité dans la diversité, c’est bien cela qu’il faut chercher. Mais pour cela il faut converger les intérêts.
« Oui avec 50 millions de pauvres, autant de SDF et de citoyens vivant dans la misère et le dénuement, elle peut effectivement se targuer d’avoir la solution. Reste que celle-ci n’est toujours pas appliquée, parce que tout simplement pas applicable. Les utopies gardent leurs caractères chimériques, la France pas plus que l’Europe n’est en mesure de se transformer en fée clochette pour faire de ce monde paradis terrestre. Les Européens qui font croire cela sont décadents et dangereux par la nature des inepties qu’ils profèrent. »
Evidemment rien n’est parfait, mais citez moi un autre modèle à appliquer ? Il ne faut pas penser qu’en valeur absolue, sinon on n’avancera jamais. On ne peut pas constamment regarder non plus ses petits problèmes (comparé au reste du monde) sans avoir un rapport à Autrui, permettant de s’affirmer, de se construire et de s’identifier ou même (et surtout) de découvrir. L’économie capitaliste mondialisée a intraséquement lié les Etats entre eux. Les Etats-Unis sont en récession : les autres Etats sont en récessions (voir le crack de 1930) La Chine et l’Inde croissent : la croissance mondiale croit, la croissance de la France et de l’Europe croit.
Encore une fois ce n’est pas une utopie, mais des objectifs vers quoi tendre et nous avons largement les moyens de les mettre en oeuvre, objectifs déjà réalisés à plusieurs égards. La chimère c’est de croire que chacun doit régler ses problèmes isolé par une politique nationnaliste et protectioniste, ignorant le monde extérieur.
En s’occupant des autres, on s’occupe, indirectement, de sois.
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