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hugo BOTOPO 11 janvier 2016 16:15

En UE la croissance est quasi nulle surtout si on défalque la productivité et le chômage est au mieux stable (on ne prend pas en compte ceux qui ne s’inscrivent plus en demandeur d’emploi découragés depuis des années).
Les consommateurs acteurs principaux de la demande s’éloignent des crédits grignoteurs du pouvoir d’achat du fait de l’inflation quasi nulle : il vaut mieux différer un achat et le faire sans crédit.
Si les offres sont meilleures, le volume d’affaires restera le même à ressources constantes pour les consommateurs.
Si la demande est augmentée, (augmentation des salaires), elle profitera surtout aux importations et risque de pénaliser la production en augmentant les coûts de revient, avec une tendance à l’augmentation du chômage.
La BCE avec son QE crée de la monnaie gagée sur des emprunts d’États « remboursés » par de nouveaux emprunts ! Les QE injectent donc de la monnaie dans les banques, pour qu’elles puissent prêter davantage aux entreprises : ces dernières soit se refinancent à moindre coût, soit réduisent leur endettement dans des marchés et des productions en stagnation !
Si des activités rentables ayant un marché existent les banques sont prêtes à les financer, même sans les ressources du QE.

Alors ce ne sont pas de nouveaux organismes financiers qui vont faire sortir du marasme les économies européennes. Il faut un autre paradigme tel le DOMO, présenté dans cette rubrique antérieurement par Hugo BOTOPO.  La création de monnaie doit servir à financer des investissements d’intérêt public, NON RENTABLES directement, comme des réalisations de protection contre les inondations ou des infrastructures de transports (métro Grand Paris, trams, canaux, ...). Ces réalisations sont hors concurrence avec l« économie routinière » et ne déplacent pas les activités entre les entreprises. Si les QE sont théoriquement remboursables par les pays ayant émis les emprunts rachetés, mais quand ? ou grâce à une inflation importante, le DOMO (Dispositif One More One) financé à 50% par la BCE et à 50% par les États bénéficiaires est remboursable avec quasi certitude ! La partie BCE est remboursable sans intérêts sur 50 ans par les porteurs des projets, la partie étatique étant compensée par les impôts, charges sociales, taxes et prélèvements divers (supérieurs à 50% en France) sur les nouvelles réalisations, avec le grand bénéfice de création d’emploi, de réduction du chômage (et des allocations chômage et autres). Les bénéficiaires n’auront donc qu’à rembourser sur 50 ans, 50% des montants, soit 1% du total des travaux chaque année ! Les collectivités territoriales, les agences de bassin et du littoral, les voies navigables de France, ont tous des projets et programmes prêts à être mis en chantier, en attente de financement.

Si au lieu des 60 Mds€ mensuels, la BCE se limite à 25 Mds€ pour le DOMO, plus 5 Mds€ pour les rachats urgents d’emprunts, et ce pendant au moins deux années, c’est alors 600 Mds€ par an pour des réalisations nouvelles nécessitant au minimum 6 millions d’emplois directs nouveaux (100 000 € est le CA par employé dans les industries de pointes comme l’aviation) et plus du double avec les indirects des sous-traitants et des consommations supplémentaires. Ce nouveau paradigme ne nécessite pas plus de QE avec un étalement dans le temps, ni un appel supplémentaire des marchés financiers.

Avec le DOMO, l’Eurozone peut et doit sortir les économies européennes du marasme !


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