Je ne pense pas qu’il soit utile de poursuivre ce débat. Chacun peut choisir sa voie et devra le faire parce qu’il est vraisemblable que la phase de chaos politique qui s’installe au sommet de l’Etat, avec une soumission complète à l’étranger, débouchera sur un collapse économique.
Concrètement une situation à la grecque.
Pour ce qui est du sujet de l’article.
Le problème d’EDF et d’Areva, même mode commun, est du à la poursuite par nos gouvernements successifs de politique anti nucléaires et de favoritisme en faveur des EnR éolien et PV.
L’éolien et le PV coûtent déjà des milliards d’euros, (les gens qui me demandent des chiffres devraient regarder leur facture EDF, à l’Assemblée nationale lors des débats sur LTE, il a été fait mention d’une ardoise de 5 milliards d’euros relative aux EnR, dont le circuit financier d’indemnisation des surcoûts est vicié par l’incompétence......... ) et ne produisent rien.
Eolien et Photovoltaïque, pour la production de mase de courant, ne correspondent qu’au développement d’une bulle financière dont se nourrit notre système économique. Cette bulle peut être évaluée à de l’ordre de 1000 milliards d’euros en Allemagne et en France peut-être légèrement moins à cause d’un meilleur réseau électrique. C’est un chiffre quasi officiel.
Ce sont nos gouvernants qui ont nommé Anne Lauvergeon. La corruption, les délits d’initiés, le détournement de fonds publics, les complicités y compris des organisations syndicales, l’incompétence généralisée gangrènent notre Etat.
François Brottes est à l’origine d’une Loi sur les tarifs EDF, d’une absurdité complète, il est à l’origine des orientations de la LTE, en fait bâtie sur un scénario, Négawatts, dont il a été démontré qu’il ne marchait pas. Cette loi qui privatise l’hydroélectrique au passage (montrant bien l’esprit servile qui anime cette Loi), est destinée au développement de cette bulle financière, insoutenable. Cet incompétent, de formation et dans la pratique, vient d’être nommé à la tête d’ERDF. Parce que pour introduire massivement l’éolien et le PV, il faut transformer en profondeur le réseau électrique. Soit des coûts faramineux qui sont inclus dans l’évaluation globale donnée plus haut.
Ce sont nos responsables politiques qui ont obligé Areva à construire le premier EPR en Finlande. Les problèmes techniques inévitables (dès le béton où l’on doit faire appel à des entreprises locales, mais qui a un cahier des charges complexe) ne pouvaient que se traduire en problèmes financiers.
Ce sont nos gouvernants qui ont cédé le pouvoir monétaire aux banques privées. Donc le capital engagé dès le début de la construction pèse très lourd, surtout en cas de retards de chantiers.
Ce sont nos responsables politiques qui ont imposé la loi Nome à l’EDF. 25% de sa production revendue à un prix très bas, 42 euros par MWh, avec tous les risques au niveau des investissements. Ce sont eux qui imposent à l’EDF de racheter à des prix exorbitants du courant EnR intermittent dont il n’ont pas besoin.
L’EPR présentait de gros arguments au niveau de la sûreté nucléaire. La maitrise technique de sa construction doit conduire à un prix très compétitif. C’est le cas des EPR chinois.
Mais comment vendre à l’étranger quelque chose dont on ne veut pas soi-même et que l’on laisse décrié de manière démagogique dans son pays.
Ceci est général dans notre politique et notre économie.
Si l’on accepte le naufrage d’Areva et de l’EDF, on va aboutir dans la foulée au naufrage de notre pays. Il est important que les gens se réveillent qu’ils laissent un peu de côté leur idéologie pour regarder les réalités, dont ceci n’est qu’un aperçu.