Finalement, la religion peut se nicher partout, c’est une question d’approche des choses, de paradigme. Il y a des gens qui, quoi qu’il fassent dans la vie ont besoin de suivre un messie, un gourou, un beau parleur qui les fasse fantasmer. Incapable de libre arbitre ils ont besoin d’un guide pour assoir leurs croyances en un avenir meilleur.
Les guides et messies d’aujourd’hui nous offre un large choix et l’’écologie n’échappe pas à la règle (Al Gore, Nicolas Hulot...)
Pour le capitalisme ce serait plutôt Bill Gates par exemple, sans compter les artistes qui véhiculent des idées plus ou moins loufoques sur des choses qui ne les concernent pas directement et qui ont un pouvoir sur les foules par le truchement de leurs activités artistiques (chanteurs, acteurs)
Tout irait bien dans le meilleur des mondes si cet aveuglement s’arrêtait à la personne, or les problèmes commencent lorsque s’installe une ferveur collective qui devient contre-productive.
Pour en revenir à Hulot qui se veut incarner la néo-écologie, il est l’homme de cette dérive religieuse, incapable d’accepter un vrai débat contradictoire sur les sujets de l’environnement, s’en référant aux dogmes maintenant universellement admis par ceux-là même qui sont à la recherche d’un guide, adhèrant corps et âme à ces mêmes écolo-dogmes.
L’écologie pragmatique et concertée est l’antidote à cette manipulation des esprits.
Nous ne ferons avancer l’écologie sur le terrain, sans courir à une catastrophe proportionnelle à celle qui nous est annoncée si nous ne faisons rien, qu’en ouvrant un débat équilibré et arbitré entre les scientifiques de tous bords, au fait de ces problèmes.
L’écologie est une chose trop sérieuse pour ne la laisser qu’à des écologistes...