" Loin de moi, certes, la volonté de minimiser les crimes de guerre, et
contre l’humanité, dont les Serbes se sont rendus coupables, entre 1992
et 1995, en Bosnie, puis, entre 1998 et 1999, au Kosovo : nier qu’ils y
pratiquèrent une odieuse épuration ethnique, tout comme ils y
perpétrèrent une série de massacres ressemblant furieusement à de non
moins abominables génocides (dont celui de Srebenica), serait faire
preuve là, outre d’une très suspecte mauvaise foi, d’un négationnisme
historique de mauvais aloi.
Mais ce qui, par-delà ce constat, ne laisse toutefois pas de
surprendre l’observateur neutre, c’est de voir à quel point les
responsables bosno-musulmans, croates ou kosovars, ont été
systématiquement acquittés, au contraire, pour les mêmes crimes".
.
Il y aurait donc eu volonté de génocide des deux cotés ? Les victimes du génocide seraient donc aussi des génocidaires ?
Serions-nous en train d’assister dans ces lignes à l’apparition d’un néo-négationnisme historique ?