Les villages sont « pourris » par des constructions nouvelles... Cela me désole. Mais il faut bien que les jeunes couples s’installent.
Mon village, Peyremale, avec son église du 11e siècle sur la montagne, et ses quelques maisons disséminées, certaines construites avant le 13e siècle (dont la mienne) a été transformé par des enduits, des toits rouges, des villas, des réparations à l’emporte pièce, des garages moches, etc.
J’ai fait réparer ma maison en prenant soin de ne pas abîmer son ancienneté. Pas d’enduit, pas de toit rouge, pas de ciment apparent. Je l’aime car c’est une vieille dame qui me raconte plein d’histoires.
Il se trouve encore quelques personnes (dont des Anglais ou des Hollandais) qui achètent de vieilles pierres et qui réparent sans dégrader. L’un des hameaux du village le Puech (perché tout en haut de la montagne) a gardé son caractère moyenâgeux. Bravo !
Ces villas blanches ou ocres, ont transformé la plupart de nos villages en banlieue de grande ville.