Bonjour Alinea,
Comme vous le dites, vous ne voyez pas beaucoup de ces femmes.
Moi j’habite Drancy, travaille à St Denis, et au contraire de vous je ne vois plus beaucoup de femmes non voilées de la tête au pied.
Je ne sais pas si le vilain mâle est le seul responsable de cela. Malheureusement beaucoup d’entre eux sont aussi en djellabah. Et beaucoup de femmes qui revendiquent haut et fort leur habillement.
« Prendre les gens comme ils sont » me semble pertinent quand ils sont relativement proches, ou que les différences ne modifient pas la culture.
Mais là, il y a des cultures qui s’entrechoquent, et une qui est lentement mais sûrement détruite (pas absorbée ni enrichie, mais bien détruite) par l’autre (normalement, c’est là que ce propos est qualifié d’islamophobe pour atteindre instantanément le point Godwin et mettre fin à toute discussion).
Être pudique consiste à ne pas choquer et être discret.¨Nulle part la pudeur n’est définie comme le fait de se conformer à une mode ou à une pratique d’une autre culture.
Ces hommes et femmes, dans la culture française (j’insiste car il me semble que le nœud du sujet est là), sont extrêmement impudiques : ils savent choquer la (encore) majorité et ils sont tout sauf discrets.
Je ne parle pas de supériorité occidentale.
Je me demande juste si le vrai courage ne serait pas de mettre des limites, ou en tout cas de fixer un objectif et de le soumettre au vote (souhaite t’on dans 50 ans une France voilée, une France ou les religions ont repris le dessus, ou souhaite t’on au contraire affirmer la laïcité, qui n’a rien à voir avec le multiculturalisme), puis prendre les décisions pour atteindre cet objectif.
Ce sujet va bien au delà de préoccupations féministes qui sont bien pratiques, en focalisant le débat sur une conséquence clivante et non solvable rapidement, pour ne pas traiter la cause racine du problème.