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Christophe (---.---.58.18) 27 janvier 2007 12:36

Il y a bien sur l’envie, le plaisir, l’inclination, les dispositions, les aptitudes, les difficultés, mais aussi le potentiel d’emploi du secteur.

La première raison à citer est la liberté de choix ; mais la liberté ne peut se mesurer qu’en fonction d’un choix en connaissance de causes ; du moins il me semble.

Pour l’envie et le plaisir, celà appartient à l’individu.

Les dispositions, aptitudes, inclinaison et difficultés, il existe tant une part objective (les résultats) qu’une part subjective (les capacités non exploitées) mais cela reste attaché à l’individu.

Pour le potentiel d’emploi du secteur, c’est une contrainte indépendante des deux premiers qui s’impose à l’individu indépendamment de ce qu’il est ou ce qu’il sera.

La première des questions à se poser concernant l’Education consiste à savoir si le but premier consiste à fournir les outils d’émancipation ou à construire un potentiel productif ; ces deux domaines n’étant pas exclusifs. Selon l’ordre de priorité qui est fixé, nous ne pouvons aborder le point que vous levez dans les cas d’opposition ou de fusion des différents paramètres. Quel est donc, dans ce contexte, la réponse d’un coach ?

Ensuite, les points que vous soulevez sont très important. Cependant, il est très difficile, pour un enfant de 14-15 ans (sortie de 3ème) de savoir réellement ce qu’il souhaite faire ; c’est plus un problème de maturité qui ne lui permet pas toujours de mettre en adéquation espérance, capacités, efforts nécessaires. Ensuite vient l’orientation après la seconde pour ceux qui se sont orientés vers le bac ; la problématique est déplacée, et si la maturité a crue, il n’en reste pas moins que le jeunes se cherche lui-même plus qu’il ne cherche une voie professionnelle. A n’en pas douter, l’intervention d’un adulte psychologiquement formé, indépendant du cercle familial et scolaire, peut l’aider à se trouver lui-même, mais il peut tout autant l’influencer sur une autre voie qui pourrait se retourner contre le jeune devenu adulte. Ce risque devrait être bien encadré dans le cadre d’un suivi individuel.

Pour ce qui concerne l’orientation après la terminale, il convient de rappeler que les formations ont pour vocation d’amené l’étudiant et le conseiller à une projection sur 3, 5 ou 8 ans. Même 3 ans est une projection qui ne peut être assumée par le monde industriel de façon précise en terme d’emploi. Comment tenir compte de la disparition de certain pôles professionnels et la création de nouveaux besoins ?

Au-delà de la problématique posée aux COP (qui n’ont et n’auront jamais les moyens d’un suivi personnalisé), il serait sans aucun doute nécessaire de mener une réflexion de fond sur les structures d’enseignement en tenant compte de la problématique de la formation initiale mais aussi du besoin croissant de formation tout le long de la vie.

Cela n’hypothèque pas pour autant un besoin de coaching, mais avant de proposer des possibilités ajoutant une diversité d’interventions aux mêmes points qu’actuellement, il faudrait, à mon sens, se poser la question de l’efficacité et des défaillances actuelles, qui sont plus liées à la structure et l’organisation qu’à la superposition de moyens à mettre en oeuvre.


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