@Joss Doszen je crains que vous m ayez mal lu... ne vous en déplaise, et connaissant parfaitement bien ces contextes, je ne vois pas en quoi la problématique du redoublement constitue un élément majeur dans cette situation. D ailleurs, vous ne l argumentez à aucun moment si ce n’est de ressortir les poncifs dominants sur la question qui ne se basent sur aucune analyse vraiment solide à la fois dans la situation propre de cet élève que dans la problématique générale du redoublement. Ces discours sur le redoublement que vous relayez sont inscrits idéologiquement et politiquement ne vous en déplaise. Il n y a rien de pédant et je ne disqualifié pas vos propos puisque je les soutiens en partie. On a aussi le droit d’être en désaccord sur certains points à partir du moment où vous mettez votre texte au débat public. Je dis juste que la question du redoublement est un bouc émissaire pour empêcher de soulever d’ autres questions comme celle de la question du sens de l’école notamment qui est une question éminemment plus complexe à appréhender. Car derrière votre dénomination de l’éducation nationales, vous faites un amalgame de responsabilités. Qui visez vous ? Une institution de la république ? Les politiques ? Les profs ? Les cadres du ministère ? La dgesco ? Tous ? Vous n’en dites rien. Pour changer les choses, il faut rentrer dans l’exigence, le détail, la multiplicité des regards, les logiques contraires. Le discours de la faute aux autres est un peu facile à mon sens. Sortir deux ou trois chiffres c’est bien mais peut être pas suffisant pour être suffisamment convaincant. Vous ne pouvez pas d’un côté stigmatiser le non redoublement et esquiver la question d’un redoublement de sa terminale. Au bout d’ un moment il faut choisir.... Car dans cette situation ce n’est pas tant la question du redoublement que celle de la résilience et la gestion de l’échec de la part de l’élève dont vous parlez. On ne peut pas mélanger tous les débats. Je crains qu’au vu de l’implication et de la relation émotionnelle que vous avez eu dans cette histoire, il soit délicat pour vous d’évoquer ces questions là. Entre l’émotion et la colère qui transparaissent dans votre texte, on ne peut pas dire qu’il n y a pas d’affects. Vous ne pouvez pas revendiquer d’un côté l’émotion et dire que ce n’est qu’analyse et inversement. Libre à vous si vous trouvez ces contradictions pédantes, elles sont faites pour essayer de faire avancer le débat, mais êtes vous prêts à l’accepter ? Entre le récit de vie ou le débat, il faut choisir. Mais les deux n’obéissent pas aux mêmes règles. Enfin, contrairement à vous, je ne prête aucune allégation personnelle à votre encontre et je vois difficilement sur quelles bases vous pouvez me taxer d immobiliste si ce n’est par un réflexe émotionnel. Ainsi, va agoravox... Il est dommage que les réactions premières ne cèdent pas la place à une hauteur de vue. Le débat y gagnerait certainement sur une question éminemment importante et cruciale pour notre société et l’avenir de nos jeunes.