En fait, il faudrait accepter que la justice soient rendue sur la place publique et sous les exigences des médias ou des associations. Ici, les humanistes auto proclamés pour exiger la libération d’une femme condamnée deux fois pour les mêmes faits, un meurtre. Ailleurs, on verra la demande de libération d’un bijoutier qui a tiré et tué sur un jeune voleur en mobylette, ... La justice ne peut se rendre sur l’injonction d’une opinion publique, fut elle déclarée humaniste une fois ou adepte de la sévérité une autre.
La justice est rendue par des hommes, elle est faillible par définition, lourde, difficile, souvent contestable en fonction de son point de vue, souvent trop clémente ou trop sévère, mais il n’y a pas d’autre solution que de s’y soumettre. Accepter le fait du prince par la grâce, ou les exigences d’une partie de la population est une erreur grave.
Sur le fond de l’affaire, je crois que toutes les personnes qui donnent des avis et rappellent leurs expériences seraient avisés à la prudence. Il n’y a de justice que par la confrontation des faits, les déclarations des parties, les débats, ... et surtout hors de la rumeur publique et du bruit des médias. Il est impossible au quidam qui passe ici de solliciter la clémence ou la sévérité, tellement il ne dispose que d’une version qu’il s’est faite à partir d’informations partielles.
Après, s’il s’agit de distribuer des médailles d’humanisme, je suis aussi pour une justice clémente et compréhensive, j’ai bon ?