à l’auteur
La place de Meirieu serait au Muséum d’histoire naturelle, tout au fond, là où son les vitrines consacrées à la tératologie, dans un grand bocal rempli de formol, à côté des veaux à deux têtes et des moutons à cinq pattes.
Etant donné le nombre de ses victimes, il faudrait au préalable qu’il ait été jugé pour crime contre l’humanité. Et quand je dis cela, je n’exagère pas le moins du monde. Il y a des métiers qui s’accommodent de l’imbécillité, mais dans ceux qui touchent aux choses de l’intelligence, l’imbécillité devient criminelle et devrait être radicalement proscrite. Le métier de professeur est de ceux-là.
Enseigner, c’est tout un art ; ce n’est pas une science, et cela ne se réduit pas à l’application de techniques. Bossuet disait que ’la véritable éloquence se moque de l’éloquence ; on pourrait en dire autant de la pédagogie.
Meirieu et ses sectateurs, qui auront été nombreux, hélas, soit par bêtise soit par une propension à la servitude volontaire dans une institution où le courage, il faut bien le dire, est la chose du monde la moins partagée, auront détruit de fond en comble en moins de trente ans le système d’instruction publique français pour mettre en place une monstrueuse tyrannie de la Bêtise dont nous n’avons pas fini de payer lourdement les conséquences.
Feu à volonté sur la secte infâme !